Diplomatie

Jean-Claude Gakosso à la 5ème conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés

Le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Gakosso, a pris part à la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA 5) qui s’est achevée ce jeudi 09 mars, à Doha, au Qatar, représentant le président de la République. 

La cinquième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA 5) s’est tenue à Doha, au Qatar du 5 au 9 mars en présence des Chefs d’État et de gouvernement.

Le ministre des Affaires étrangères congolais, Jean-Claude Gakosso a porté la voix de la République du Congo, représentant le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso. 

Le ministre a constaté que le monde est en proie à l’aggravation de la pauvreté, de la faim et des inégalités, à la fracture numérique, aux changements climatiques et à la dégradation de l’environnement, alors que les situations d’urgence sanitaire et les conflits armés se multiplient. 

« Le plus préoccupant est de constater qu’une personne sur trois dans les pays les moins avancés vit toujours dans l’extrême pauvreté. C’était déjà le cas avant l’irruption de la pandémie de Covid-19. Inutile de dire qu’aujourd’hui cette proportion s’est encore accrue », s’est-il alarmé.  

C’est dire que la Conférence de Doha vient à point nommé pour donner « l’impulsion nécessaire » à l’appui collectif et à une action volontariste en faveur des PMA, a laissé entendre le ministre.

♦Lire aussi : ONU : Jean-Claude Gakosso porteur d’un message de Denis Sassou Nguesso sur la Libye 

Cependant, a-t-il mis en garde, « nous ne pouvons pas faire face aux besoins d’aujourd’hui avec les ressources d’hier. Le monde change à un rythme accéléré et les besoins en financement des actions de solidarité internationale et de la lutte contre le changement climatique nécessitent de s’accroître. » 

Pour lui, la « vraie réponse » à la problématiques des PMA réside dans une « meilleure synergie » des efforts dans le cadre du Programme d’action de Doha, ce qui implique « l’intensification de la coopération Sud-Sud », d’une part, et la « reconfiguration des modalités de déploiement » des partenariats bilatéraux mais aussi multilatéraux.

Jean-Claude Gakosso pense que le développement des PMA passent par la hiérarchisation de leurs besoins. 

« Toutefois, ces initiatives risquent d’être sans grande efficacité si les priorités des PMA ne sont pas clairement définies dans les orientations stratégiques et dans leurs plans de développement », a-t-il déclaré.

Insistant sur l’impératif des promesses tenues pour relever les défis du développement, il en a appelé à la volonté politique des dirigeants.

« Nous avons collectivement et collégialement une écrasante responsabilité commune devant l’histoire. Nous avons surtout des promesses à tenir. Le développement reste à mes yeux le grand défi de notre temps. Ce défi est à notre portée. Aux hommes et aux femmes de notre époque d’en avoir la volonté politique dans la solidarité et la fraternité », a souligné le chef de la diplomatie congolaise.  

La conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) a lieu tous les dix ans. Elle vise à renouveler et à renforcer les engagements entre les PMA et leurs partenaires de développement.

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