La Fédération congolaise de football (Fecofoot) a exprimé son étonnement face à l’intervention de la police lors des matchs du championnat national de football féminin qui se tenaient au Centre technique d’Ignié, ce mardi 17 septembre. Selon la Fecofoot, “les matchs ont été interrompus en seconde période, à la surprise générale.”
Dans un communiqué, la Fédération congolaise de football (Fecofoot) a précisé que les matchs prévus ce mardi 17 septembre, se déroulant sur les terrains dont elle est propriétaire, ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
“Le sous-préfet d’Ignié, ayant reçu des instructions verbales de Monsieur le ministre des Sports, a commis le commissariat de police de la sous préfecture d’arrêter les rencontres qui se jouaient simultanément sur les deux terrains. Les équipes affiliées à la Fecofoot ont été sommées de quitter le Centre”, a indiqué la Fecofoot.
A en croire la Fecofoot, “les matchs ont été interrompus en seconde période, à la surprise générale.”, d’autant plus que, selon la Fecofoot, « ces équipes des dames ne troublaient pas l’ordre public, mais appliquaient l’une des recommandations de la Fédération internationale de football association, à savoir jouer au football.”
La Fifa, dans ses statuts, insiste sur l’importance de l’indépendance des associations membres vis-à-vis de toute ingérence extérieure, y compris de la part de l’Etat.
A ce sujet, la Fecofoot a rappelé que “chaque association membre de la Fifa jouit d’une indépendance et d’une autonomie à préserver de toute ingérence extérieure, qu’elle soit étatique ou autre. Les associations membres de la Fifa sont, en effet, statutairement tenues de gérer leurs affaires de manière indépendante et sans influence de tiers”, citant l’article 14 alinéa 1 et l’article 19 des statuts de la Fifa.
Pour l’heure, la Fecofoot n’a pas donné plus de détails sur la suite des événements ni sur les raisons précises qui ont motivé cette intervention policière.