La Fédération congolaise de football (Fecofoot) traverse actuellement une crise sans précédent. Lors de la réunion du Comité Exécutif tenue ce dimanche 21 juillet, des révélations troublantes ont été faites concernant une motion de défiance déposée contre le comité exécutif, par des clubs. Cette réunion, présidée par Jean Guy Blaise Mayolas, a mis en lumière des accusations graves de corruption au sein du football congolais.
Ce dimanche 21 juillet 2024, le Comité Exécutif de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) s’est réuni à Brazzaville sous la présidence de Jean Guy Blaise Mayolas, suite à une convocation officielle émise le 16 juillet. Au cœur de cette réunion, une motion de défiance déposée le 11 juillet 2024, par plusieurs clubs.
La motion de défiance, initiée par plusieurs clubs, vise à remettre en question la gestion actuelle de la Fecofoot, réclamant la destitution de son comité exécutif. Cependant, selon le Comité Exécutif cette motion est entachée d’irrégularités.
“Certains signataires de cette motion n’en ont pas qualité. Quoi qu’il en soit, ce document a été transmis à la Fifa et à la Caf par le Comité Exécutif qui a pris soin de relever que cette « motion de défiance » a été signée moyennant de l’argent. Parallèlement, le Comité Exécutif a été informé qu’une autre pétition est en cours. Ici aussi, il est proposé aux signataires une certaine somme d’argent”, a déclaré le comité exécutif de la Fecofoot.
Face à ces allégations de corruption, le Comité Exécutif a demandé une enquête approfondie. La Commission d’éthique de la Fecofoot a été saisie pour examiner les accusations et prendre des sanctions appropriées contre les responsables.
La Fifa, informée des soupçons de corruption, a exigé que les mesures prises par la Commission d’éthique soient partagées afin de pouvoir les appliquer au niveau international.
Cette réunion du Comité Exécutif intervient dans un contexte déjà particulier. Le 11 juin dernier, la Commission d’éthique de la Fecofoot avait imposé des sanctions à sept officiels en raison de soupçons de corruption au sein de la Commission nationale des arbitres, suspendue quelques jours auparavant.