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Des employés de l’ambassade du Congo en France impliqués dans une affaire de trafic de faux documents ?

C’est ce que révèle le quotidien français Le Parisien. Selon le média français, le réseau de faux papiers, qui fonctionnait avec la probable complicité d’employés de l’ambassade du Congo, a été démantelé par les enquêteurs de la sous-direction de la lutte contre l’immigration irrégulière de Paris. 

Ce ne sont pas moins de 800 faux documents qui ont été saisis par les forces de l’ordre en mars 2021 à Sevran une commune de la banlieue parisienne.

Chez Guy, le faussaire de 63 ans, plus de 800 imprimés officiels sont saisis. Selon la presse française, quelques fausses quittances de loyer, des tampons mentionnant l’aéroport Charles-de-Gaulle, entre autres, sont retrouvés. Plus grave, des documents provenant du ministère de l’Intérieur transmis à l’ambassade du Congo sont dénichés dans l’appartement du faussaire.

«Cet homme est un faussaire très capable, qui récupérait des documents vierges provenant de l’ambassade, mais aussi des documents français tels que des certificats d’assurance», explique un membre du parquet interrogé par Le Parisien. Toutes choses qui portent les suspicions des enquêteurs français sur la piste de complicités au sein même de l’ambassade congolaise à Paris. 

L’organisation produisait de faux documents, vendus à des résidents en situation irrégulière. En garde à vue, Guy explique qu’il fournit des ressortissants congolais en France dont certains organisent des arnaques aux crédits à la consommation. 

Les fausses pièces étaient utilisées pour l’ouverture de compte en banque, qui permettaient à leurs utilisateurs de contracter un crédit à la consommation dont ils n’assumaient jamais le remboursement.

L’enquête qui a été ouverte en septembre 2020, se poursuit. Le 22 mars dernier neuf personnes ont été interpellées. L’enquête montre que des employés de l’ambassade du Congo pourraient avoir fourni des documents officiels au faussaire. Les interpellations qui y ont eu lieu ont été suivies de remises en liberté sous contrôle judiciaire, précise la presse française.

Étonnant quand plus de six mois après cet épisode judiciaire l’opinion nationale n’avait pas été alertée sur cette situation. Quoi qu’il en soit, l’affaire désormais publique, devrait être suivie d’une réaction des représentants de l’autorité congolaise en France.

À suivre.

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