Dave Mafoula : “L’indépendance : que sommes-nous devenus, 63 après ?”
Ce samedi 02 septembre, le candidat malheureux à la présidentielle de 2021, Dave Mafoula, a dressé un bilan sombre des 63 ans de la gestion de notre pays après l’accession à l’indépendance le 15 août 1960.
L’opposant Dave Mafoula a animé une conférence de presse ce samedi 02 septembre à Brazzaville sous le thème : “L’indépendance : que sommes-nous devenus, 63 après ?”
Face à la presse, le président du parti politique Les Souverainistes, a dressé un bilan de la République du Congo après plus de six décennies d’indépendance. Economie, éducation, sécurité, santé, social, voilà entre autres points abordés par Dave Mafoula. Les indicateurs sont au rouge, a-t-il indiqué.
“63 après, nous n’avons pu atteindre la maturité et la conscience attendues par nos pères de l’indépendance. Notre peuple qui avait aspiré à une vie meilleure après des années de lutte, se trouve aujourd’hui dans une crise de confiance et dans le doute”, a-t-il déclaré.
Selon lui, le peuple congolais “se trouve à lutter 63 ans après, contre la pauvreté, le chômage massif, l’accès limité aux soins de santé, à l’eau potable, à l’électricité, à l’éducation de qualité, à l’insécurité physique et alimentaire”, a-t-il déploré.
Dans son “impératif de proximité” avec la population, Dave Mafoula a lancé ce dimanche 03 septembre, une tournée nationale dénommée “Mbongui-Tour” à Kinkala, dans le département du Pool.
La tournée qui s’étendra jusqu’au 7 juillet 2024 vise à permettre à Dave Mafoula d’aller “à l’écoute du peuple, dans nos territoires, villes et villages”, a-t-il souligné.
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Il y a environ deux mois, Dave Mafoula avait adressé une lettre ouverte le 13 juillet dernier, au président de la République Denis Sassou Nguesso.
Dans sa correspondance, l’opposant politique relevait notamment la situation socioéconomique difficile, qui selon lui, émane des choix politiques du gouvernement, dont l’augmentation des prix des denrées alimentaires, des différents produits et services, ainsi que de la suppression de certaines subventions étatiques dans des “secteurs élémentaires” de la vie quotidienne des congolais.