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BDEAC : 50 milliards de Fcfa pour transformer l’Afrique centrale

A l’occasion d’une conférence de presse organisée le 04 mars 2024 à Brazzaville, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a procédé au lancement officiel de la première phase de l’Emprunt obligataire multi-tranches dénommé « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) NET 2024-2031 » sur le marché financier de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). 

C’est précisément à 9h28min que le président de la BDEAC, Dieudonné EVOU MEKOU, a pris la parole au pupitre de la salle de conférence de l’hôtel Radisson Blu, en présence des représentants des membres du gouvernement de la République du Congo et de tous les invités, ainsi que de la presse. A l’ordre du jour, la présentation de l’Emprunt obligataire multi-tranches, la toute première phase d’un programme de 100 milliards de FCFA s’étendant jusqu’à 2031, pour lequel la banque mobilise les investisseurs dans le cadre d’un appel public à l’épargne à hauteur de 50 milliards, dont la période de souscription est comprise entre le 04 mars et le 22 mars 2024. Il s’agit d’un quatrième appel public à l’épargne de la BDEAC. 

Ce programme fait partie du plan stratégique AZOBE 2023-2027, bâti sur trois axes à savoir : contribuer fortement à l’intégration économique régionale, au développement durable et à l’amélioration des conditions de vie des populations ; renforcer et diversifier les ressources mobilisées ; enfin, transformer et moderniser la BDEAC. La levée de 100 milliards sur le marché de la CEMAC ne concerne pas que les grands bailleurs de fonds internationaux, mais aussi les particuliers qui consentent à épargner pour « contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de nos villes, de nos campagnes et de nos villages », a souligné le président de l’institution financière. 

La zone CEMAC, en effet, fait face à de nombreux défis entre autres le manque de routes bitumées et le manque d’interconnexions des réseaux électriques et de télécommunications, d’où l’appel aux Africains à trouver des solutions par eux-mêmes en répondant à cet appel à investir, sans compter sur une main étrangère. Aussi, faut-il rappeler que la souscription à cet appel l’épargne prévoit un enrichissement triple du souscripteur : les intérêts qui lui seront payés à titre personnel, les moyens d’action offerts à la BDEAC pour continuer à financer le développement de la communauté, et les impacts socio-économiques attendus après ses financements. 

Sachant que la zone centrale est la plus riche du continent noir, les ressources financières, une fois recueillies par les uns et les autres, seront utilisées pour « transformer cette richesse potentielle en richesse effective », tel est le défi principal actuel que s’est donné la BDEAC.

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