Société

Augmentation du prix du carburant : le gouvernement procédera aux aides « sociales complémentaires » 

Le Conseil des ministres a adopté lors de sa réunion de ce mercredi 1er février à Brazzaville, un train de mesures sociales complémentaires et de soutien à certains services publics essentiels pour les populations.

Les membres du gouvernement réunis ce mercredi 1er février au Palais du Peuple, à Brazzaville, sous l’autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso, a suivi une communication du Premier ministre, présentée par Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, en charge de la réforme de l’Etat. 

Cette communication a porté sur les mesures de soutien aux populations prises par les pouvoirs publics à la suite de l’augmentation des prix à la pompe de l’essence et du gazole.

Ces mesures portent sur les points suivants :

  • Actions sociales ;
  • Financement et renforcement du service public de transport ;
  • Actions en faveur de la sécurité et de la lutte contre le banditisme ;
  • Réhabilitation des voiries urbaines et lutte contre les érosions ;
  • Règlement de la dette publique envers les sociétés Energie Electrique du Congo (E2C) et La congolaise des Eaux (LCDE) ;
  • Financement et renforcement du service public de transport.

♦Lire aussi : Augmentation du prix du carburant : le gouvernement annonce des mesures d’accompagnement

En termes d’actions sociales, l’exécutif « poursuivra » le processus d’indemnisation des sinistrés des catastrophes du 04 mars 2012 et de Mvoungouti, a rapporté le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.

En outre, pour accroître les aides sociales, il est prévu « plus de soutien aux ménages vulnérables » par le paiement des transferts monétaires au titre du programme national des filets sociaux créé par décret n°2022- 1859 du 12 octobre 2022, a-t-il ajouté.

La mesure sur l’augmentation de 5% du prix du carburant à la pompe est entrée en vigueur ce mardi 31 janvier.

Face au risque que la hausse du prix du carburant fait peser sur le coût du transport en commun, le gouvernement avait pris une série de mesures d’accompagnement dont la prise en charge par l’Etat de la taxe de roulage ; la prise en charge par l’Etat de l’autorisation de transport public et la prise en charge partielle par l’Etat de la contribution des patentes, à hauteur de 50% de leur montant. 

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