Ce jeudi 14 décembre, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi de finances pour l’exercice 2024 lors d’une séance plénière dédiée à l’examen et à l’approbation du budget de l’Etat. Placée sous l’autorité du président de la Chambre basse du parlement, Isidore Mvouba, la séance a été le théâtre de débats constructifs et s’est conclue par un vote consensuel.
Le projet de budget pour l’année 2024 se chiffre à la somme de deux mille six cent cinq milliards sept cent millions (2 605 700 000 000) de francs CFA en ressources, avec des dépenses évaluées à deux mille soixante-neuf milliards six cent cinquante et un millions (2 069 651 000 000) de francs CFA.
Au cours de la séance plénière, Ludovic Ngatse, ministre en charge du Budget, et son collègue Jean-Baptiste Ondaye, en charge des Finances, ont présenté et défendu le projet de loi de finances exercice 2024 devant l’Assemblée nationale. Leur intervention a mis en lumière la trajectoire économique nationale en phase avec les objectifs de développement du pays.
À la clôture de la séance, le projet de loi a été adopté à l’unanimité, avec un solde budgétaire excédentaire de cinq cent trente-six milliards quarante-neuf millions (536 049 000 000) de francs CFA.
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Lors des échanges, Ludovic Ngatse a souligné l’importance accordée aux préoccupations des collectivités locales, ainsi qu’aux travaux d’entretien des routes avec la création d’un nouveau fonds dédié. Il a déclaré : « Nous travaillons pour que le budget 2024 soit vraiment différent des autres budgets, en prenant en compte les préoccupations principales qui concernent les collectivités locales et les entretiens de routes avec le nouveau fonds que nous avons créé.«
Il est à noter que cette adoption fait suite à celle du projet de loi de finances rectificative pour l’année 2023, voté à l’unanimité le 6 décembre dernier. Ce dernier s’élevait à la somme de 2 233 milliards 8 millions de F CFA en recettes, et à 1 997 milliards 390 millions de F CFA en dépenses, démontrant ainsi une continuité dans la gestion financière et la planification budgétaire du gouvernement congolais.