Ce mercredi 18 septembre, Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement, a fait le point sur la situation des déchets à Brazzaville lors de La Quinzaine du Gouvernement.
La ville est actuellement en proie à une crise de déchets en raison d’une grève déclenchée par la société Averda, en charge de la gestion des ordures.
Négociations en cours entre la municipalité et Averda
La grève d’Averda a conduit à une accumulation massive de déchets dans les rues de Brazzaville, exposant les populations à des risques sanitaires importants. Interrogé sur l’état des négociations entre le gouvernement et Averda, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a expliqué que les discussions étaient en cours.
“Les services de la voirie relèvent de la municipalité de Brazzaville et des différentes municipalités, Pointe-Noire, Dolisie et ailleurs. Il y a eu un cycle de négociations entre les services de la mairie, la direction d’Averda et les syndicalistes. Ces discussions à ce stade n’ont pas encore abouti et effectivement, dans ces cas-là, nous déplorons l’état de la ville avec des immondices qui s’accumulent un peu partout et cela n’est pas satisfaisant”, a précisé Thierry Moungalla.
En réponse à la situation, la municipalité a mis en place un service minimum depuis le week-end dernier, utilisant des engins et équipements pour le ramassage des déchets. Malgré ces efforts, les moyens disponibles restent insuffisants face à l’ampleur du problème.
Averda et la crise des déchets
La direction d’Averda a rejoint le mouvement de service minimum mis en place par la mairie, en mettant également à disposition des équipements pour compléter les efforts de la municipalité.
Cependant, Thierry Moungalla a souligné que le problème persiste et que les conditions de travail et de rémunération des employés d’Averda à Brazzaville, Pointe-Noire et Oyo sont similaires, ce qui rend la grève difficile à comprendre.
“Il est à constater que les travailleurs de ces différents sites bénéficient ou disposent des mêmes conditions de travail, d’une rémunération identique et nous nous étonnons au niveau du gouvernement et de la mairie que les autres sites ne connaissent pas ce type de mouvement de grève un peu brutal”, a réagi Thierry Mouingalla.
Le gouvernement et la mairie sont en alerte pour éviter que la situation ne dégénère davantage. Des mesures ont été prises pour assurer la sécurité des travailleurs qui continuent à assurer le service minimum, avec l’assistance de la police pour éviter toute obstruction au ramassage des ordures.
En parallèle, Thierry Moungalla a également réagi aux fausses informations circulant à son sujet, notamment celles qui l’opposaient à la journaliste Aline Etokabeka. Il a qualifié ces rumeurs de “calembredaines”, soulignant que ces propos n’avaient aucun fondement.