La croissance économique en République du Congo devrait atteindre 2,8% en 2024, selon une déclaration d’une équipe du Fonds monétaire international (Fmi) faite le 29 mai dernier. Du 2 au 16 mai, des réunions virtuelles ont été tenues entre le Fmi et les autorités congolaises dans le cadre de la cinquième revue du programme triennal du Congo au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec), approuvée par le Conseil d’administration du Fmi le 21 janvier 2022.
Une équipe du Fonds monétaire international (Fmi), dirigée par Roland Kpodar, directeur général adjoint du département Afrique du Fonds, a conduit ces consultations de 2024 au titre de l’article IV, ainsi que les discussions sur la cinquième revue du programme triennal du Congo au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec) approuvée par le Conseil d’administration du Fmi le 21 janvier 2022.
D’après les résultats de ces réunions, “La reprise économique du Congo a ralenti en 2023 pour atteindre 2%, reflétant principalement une baisse inattendue de la production pétrolière, de fortes inondations, des pannes d’électricité et un affaiblissement de l’investissement public.”
Toutefois, la croissance devrait se renforcer pour atteindre 2,8% en 2024 et maintenir cette dynamique à moyen terme, principalement grâce au secteur non pétrolier, tandis que la production d’hydrocarbures reste stable.
« L’inflation, qui a atteint une moyenne de 4,3% en 2023 en raison des coûts d’importation élevés et de la hausse des prix des carburants, devrait progressivement diminuer pour atteindre l’objectif régional de 3% à moyen terme« , a déclaré Roland Kpodar.
Le directeur général adjoint du département Afrique du Fmi a également annoncé que les services du Fmi sont parvenus à un accord au niveau des services sur la cinquième revue de la Facilité élargie de crédit (Fec) pour la République du Congo et ont achevé les consultations de 2024 au titre de l’article IV.
« Les performances dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisantes, la plupart des objectifs quantitatifs ayant été atteints. Malgré les progrès accomplis, la mise en œuvre des réformes structurelles connaît des retards persistants« , a ajouté Roland Kpodar.
Les consultations de 2024 au titre de l’article IV ont été axées sur les priorités de politiques économiques visant à préserver la viabilité budgétaire, à réaliser une croissance forte, soutenue et inclusive, et à renforcer la résilience aux changements climatiques.
L’année dernière, la Commission Economie et finances de l’Assemblée nationale s’était réunie pour une séance de travail importante avec Roland Kpodar. Les discussions avaient porté sur le programme Fmi-Congo, destiné à soutenir les réformes économiques et budgétaires de notre pays.