Le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (Onu) a salué la République du Congo pour son engagement en faveur des droits des femmes et des enfants, illustré par la promulgation de la loi Mouebara le 4 mai 2022, visant à lutter contre les violences faites aux femmes dans notre pays.
C’est ce qui ressort du Conseil des ministres tenu le 17 avril dernier au Palais du Peuple, à Brazzaville au cours duquel une communication a été présentée concernant la participation de la République du Congo à la 45ème session du groupe de travail de l’Examen Périodique Universel (EPU), qui s’est déroulée du 22 janvier au 2 février 2024, à Genève, en Suisse. Cette présentation, faite par Aimé Ange Wilfrid Bininga, garde des Sceaux, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, a souligné un moment important pour notre pays.
Cette présentation a dressé un bilan des politiques de promotion et de défense des droits de l’homme au Congo depuis le dernier passage devant cette instance en 2018. Les Nations Unies ont exprimé leur satisfaction quant à la politique mise en œuvre par le Congo, en particulier en ce qui concerne la ratification et l’adhésion de notre pays aux instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme.
Selon le compte rendu du conseil des ministres, « Il en ressort un satisfecit des instances des Nations unies sur la politique mise en œuvre, en matière de ratification et d’adhésion du Congo aux instruments juridiques internationaux et régionaux relatifs aux droits de l’homme. »
Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a également salué l’engagement du Congo envers la protection des populations les plus vulnérables, notamment des femmes et des enfants. Une mention spéciale a été faite à l’adoption de la loi Mouebara, portant lutte contre les violences faites aux femmes en République du Congo.
♦Lire aussi : Violences faites aux femmes : la loi Mouebara crée la polémique
Le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a rapporté que « Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a également marqué sa satisfaction quant à la priorité donnée à la protection des populations les plus vulnérables et a félicité notre pays pour l’adoption de la loi Mouebara de protection des femmes et des enfants.«
Le Conseil des ministres a pris bonne note de ces informations. Il a marqué sa satisfaction pour cet “examen réussi” et rappelle que le passage de notre pays devant ces instances, et ce “à plusieurs reprises ces dernières années, marque l’attachement du Congo aux principes de promotion des droits de l’homme et de renforcement de l’Etat de droit”, peut-on lire sur le compte rendu du Conseil des ministres.
La loi Mouebara vient compléter le dispositif juridique existant en définissant les différentes formes de violences à l’égard des femmes et en établissant des peines spécifiques. Elle renforce ainsi les dispositions de la loi pénale et du code de procédure pénale en matière de répression des violences, en particulier celles perpétrées à l’encontre des femmes.