Le Sénat a mis en lumière la “dégradation très avancée” des routes dans les grandes villes en particulier, Brazzaville et Pointe-Noire, suscitant des inquiétudes quant à l’impact sur la circulation des personnes et des biens. Lors d’une séance de questions orales avec débat au gouvernement, tenue ce jeudi 21 décembre à Brazzaville, le sénateur Benoît Inkari a interpellé le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, sur la politique et les stratégies envisagées pour remédier à cette situation préoccupante.
Le sénateur Benoit Inkari a souligné la dégradation avancée des routes, entraînant la formation d’ornières et causant des embouteillages récurrents. Cette problématique touche particulièrement les agglomérations de Brazzaville et Pointe-Noire, entravant la mobilité et perturbant la vie quotidienne des citoyens.
Mobilisation des fonds locaux
Anatole Collinet Makosso a reconnu l’inquiétude du gouvernement face à l’état défectueux des voiries urbaines. “L’état défectueux des voiries urbaines des agglomérations de notre pays en particulier, Brazzaville et Pointe-Noire préoccupe effectivement le gouvernement”, a-t-il déclaré.
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Nouveau mode de financement
La solution proposée consiste “à appuyer les collectivités locales dans la mobilisation des fonds sur le marché financier ou avec les banques commerciales locales”, a ajouté le Premier ministre. Cela permettrait selon lui de financer les travaux de réhabilitation et d’entretien des routes.
Concernant l’entretien routier et urbain, le Premier ministre a souligné que cette responsabilité incombe principalement aux collectivités locales, avec le budget de l’Etat venant en complément. Il a annoncé que l’Etat travaillera en collaboration avec les villes, tel que déjà réalisé avec Brazzaville, pour assurer une levée de fonds réussie sur le marché bancaire local. Des initiatives similaires seront mises en place pour d’autres villes, à commencer par Pointe-Noire.