Les Archevêques et Évêques du Congo-Brazzaville disent qu’il leur est impossible de permettre la « bénédiction des couples de même sexe »
Dans une lettre adressée aux filles et fils, au peuple de Dieu au Congo et aux personnes de bonne volonté, publiée, le 23 décembre, les Archevêques et Évêques du Congo-Brazzaville ont déclaré qu’il leur est impossible, de permettre la bénédiction des les couples de même sexe. Nous publions in extenso les grandes lignes de ladite lettre.
Dans le respect de nos traditions culturelles sur le mariage que la foi chrétienne a assumées et purifiées à la lumière des Saintes Ecritures, Nous Pasteurs et Peuple de Dieu au Congo-Brazzaville demeurons strictement attachés à l’union d’un homme et d’une femme confirmée par la doctrine de l’Eglise selon le dessein du Créateur : « Homme et femme, Il les créa » (Gn 1,27). C’est ce pacte que nous reconnaissons et que le prêtre, selon les rites (ad intra ou ad extra de la liturgie), bénit et que la tradition congolaise célèbre à travers le rite coutumier.
Sur ce, affermis par le pape François lors de notre visite Ad Limina, en communion avec lui, et au nom de notre fidélité à l’Évangile, par respect pour notre patrimoine culturel, et pour le bien de la famille humaine, il nous est impossible, Nous Archevêques et Évêques du Congo-Brazzaville, de permettre la bénédiction des unions évoquées dans Fiducia Supplicans.
Nous invitons donc A la prière et i la paix, les prêtres, le peuple de Dieu et tout autre congolais choqué par les termes « bénédiction des couples en situations irrégulières et les couples de même sexe » évoqués par ladite Déclamtion. Vivez la foi telle que nous l’avons reçue de nos anciens, considérez les unions que Dieu bénit; celles définit par la Théologie millénaire de l’Eglise et soyez fiers de porter nos valeurs qui nous invitent au respect de la personne, mais non à la complaisance dans le mal.