Le meilleur danseur de « Mopacho » sera couronné ce samedi
Lancé officiellement le 28 décembre dernier sur toute du territoire national, le concours de danse « Mopacho challenge national » va connaître son épilogue ce samedi 7 janvier à Brazzaville.
Les demi-finales du concours de danse « Mopacho challenge national » organisé par le ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs se sont déroulées ce mardi 03 janvier en simultané à Brazzaville et Pointe-Noire.
Les premiers des douze départements de notre pays vont s’affronter ce samedi 7 janvier à Canal Olympia, à Poto-Poto, dans le troisième arrondissement de la capitale congolaise.
Clôturant la demi-finale du côté de Brazzaville, le directeur de cabinet du ministère en charge de l’Industrie culturelle, Lis Pascal Moussod Nziengui a salué l’apport de la danse Mopacho dans la promotion culturelle congolaise.
« Nous célébrons ce soir par dessus tout, la créativité des congolais qui a fait à ce qu’on puisse parler du Congo en dehors de nos frontières nationales à travers la danse. Mopacho est rentré dans le firmament des danses qui ont qui ont crevé le plafond au titre de l’année 2022 mais aussi à l’aube de l’année 2023 », a-t-il déclaré.
Dans son allocution, Lis Pascal Moussod Nziengui a annoncé que la cérémonie de clôture de « Mopacho challenge national » sera rehaussée par la présence de plusieurs acteurs culturels qui valorisent cette danse.
« Pour ce qui est de la journée du samedi, le rendez-vous est toujours pris à Canal Olympia là où nous sommes aujourd’hui. Il y aura une petite cerise sur le gâteau. C’est quoi? C’est que nous aurons l’avantage d’avoir Tidiane Mario, Afara Tsena mais aussi et surtout le créateur de Mopacho », a souligné Lis Pascal Moussod Nziengui.
La danse Mopacho qui est une création congolaise est désormais répandue à travers le monde.
Pour éviter qu’elle soit « prise » et « emportée par d’autres qui vont après se l’approprier », le ministère de la culture a voulu « revendiquer » ce patrimoine national en organisant ce challenge afin qu’à l’international, l’on la reconnaisse comme une initiative congolaise, avait déclaré le conseiller aux Arts et aux lettres, Emeraude Kouka dudit ministère.