Médecins stagiaires : la ministre clarifie la situation avant son éventuel départ
Suite aux nombreuses incompréhensions qui ont accompagné la diffusion de sa circulaire relative à la prise en charge des médecins en stage, la ministre de la Santé Jacqueline Lydia Mikolo a produit une nouvelle note visant à clarifier la situation. Nous la publions in extenso.
Me référant à ma circulaire nº000012/MSPPFIFD/CAB/DGAR.21du 20 avril 2021et aux précédentes instructions concernant la mise en stage des médecins nouvellement graduées après avoir pris connaissance des rapports de l’inspection générale de la Santé, de la Direction Générale des Soins et des Services généraux de Santé, de la Direction générale de l’administration et des ressources et de la commission pédagogique du parcours de consolidation des compétences, il m’a été donné de constater des incompréhensions dans l’organisation administrative, logistique et financière de cette mise en situation réelle et encadrée.
Ces incompréhensions ayant entraîné des mouvements sociaux pouvant compromettre l’intégration réussie de ce personnel essentielle notre système de santé, il me parait dès lors utile et opportun de repréciser ce qui suit :
- Le parcours de consolidation des compétences est un apprentissage visant à faciliter l’intégration dans le système national de santé des médecins formés à l’étranger, en attente de recrutement à la fonction publique;
- La prime forfaitaire de stage est de 150 000 FCFA par mois;
- La prime de panier qui s’y ajoute est de 25 000 FCFA par mois (à verser par la structure de santé concernée, tel qu’indiqué dans ma précédente circulaire suscitée);
- En fonction de l’organisation interne de chaque hôpital, seront également perçus, la prime de garde et la quote-part sur les consultations et les actes, lorsque ces prestations de soins sont réellement effectuées en autonomie et non pas en apprentissage;
- L’hébergement en milieu communautaire est facilité par l’hôpital ou au travers de la direction départementale des soins et services de santé.
L’inspecteur général de la santé, le directeur général des soins et services de santé et le directeur général de l’administration et des ressources sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à l’application de ces directives.