En 13 participations depuis Tokyo 1964, le Congo n’a jamais obtenu la moindre médaille aux Jeux olympiques (JO). Des résultats nuls qui se répètent au même titre que les manquements observés à chaque campagne, qui en plus d’un demi siècle, n’ont pas permis aux dirigeants du sport de tirer les enseignements nécessaires.
Ils n’étaient que 3 cette année à défendre les couleurs du Congo à Tokyo. Les athlètes congolais Natacha Ngoye Akamabi, Stefan Bellore Sangala et Gilles Anthony Afoumba inscrits respectivement dans les disciplines du 100m femmes, 50m nage libre femmes et du 400m hommes ont tour à tour été sortis de la compétition.
Pas de surprise chez la plupart des supporters congolais qui, bien que mobilisés derrière leurs athlètes, ne se faisaient aucune illusion quant à un possible “miracle” de la part de leurs représentants.
Dans l’ensemble, on déplore le manque de préparation et de compétition chez les athlètes. Interviewée après son élimination, Natacha Ngoye Akamabi déplore « j’étais vraiment fatiguée on a pas de compétition, tu ne peux pas venir aux Jeux Olympiques sans compétition.«
Une problématique récurrente, qui agace les férus de sport comme Gédéon ancien judoka professionnel, qui regrette de voir les mêmes causes produire les mêmes effets. “En 2016 une année où on avait une chance d’avoir une médaille on a envoyé un Elemba [Frank, ndlr] sous entraîné se faire bouffer par la concurrence”, regrette-t-il.
Cette année, après une entrée en matière rassurante lors du tour préliminaire pour Natacha Ngoye Akamabi, la sprinteuse congolaise a été éliminée au premier tour. Stefan Bellore Sangala inscrite au 50m nage libre a été éliminée dès le premier tour. Dernière de la course, elle finit avec plus de 7 secondes de retard. Gilles Anthony Afoumba quant à lui, inscrit au 400m, a terminé sixième de la série 3, dans un temps de 46.03.
