Politique

Le gouvernement juge “pas évident” l’usage de la biométrie lors des élections de 2022 

La semaine dernière, le ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local, Guy Georges Mbacka, s’est exprimé sur l’organisation des élections législatives et locales qui arrivent à grands pas. Selon le ministre, les autorités rencontreraient des difficultés dans la mise en oeuvre de la biométrie, ce qui compromet clairement les possibilités d’usage de cet outil lors des prochaines échéances électorales de 2022. 

Huit membres de l’exécutif ont été tour à tour auditionnés le 12 novembre dernier au Palais de Congrès de Brazzaville par les députés lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement.   

De son côté, le ministre de l’Administration du territoire, Guy Georges Mbacka a été interpellé sur la mise en œuvre de l’une des recommandations du dialogue politique tenu à Sibiti en 2015, à savoir l’utilisation de la biométrie dans notre système électoral.

L’introduction de la biométrie est l’une des exigences de l’opposition politique congolaise estimant qu’elle permettra de corriger les faiblesses du système électoral actuel.

Sans langue de bois, Guy Georges Mbacké a expliqué que cette piste n’est pas envisagée pour les prochaines législatives couplées au scrutin local malgré son importance. 

« Qu’il s’agisse de l’introduction de la biométrie dans notre système électoral ou du plafonnement des dépenses électorales, il n’est pas évident que l’opérationnalisation des recommandations soit effective pour le double scrutin 2022 », a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Administration du territoire s’est voulu rassurant, il a évoqué quelques difficultés auxquelles serait heurtée la mise en place de la biométrie dans notre pays. 

« La biométrie est essentielle pour le découpage électoral, mais sa faisabilité se heurte à plusieurs contraintes parmi lesquelles la nécessité de procéder à un recensement général de la population et de disposer d’un système d’état civil fiable répondant aux standards internationaux », affirme t-il. 

Lors de cette séance, les participants ont aussi abordé d’autres problématiques telles que le découpage électoral administratif et la modernisation du système d’état civil. 

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