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Covid-19 : Le dépistage massif pour lutter contre le scepticisme

Les autorités sanitaires sont attendues sur le déploiement de la campagne de dépistage de masse, c’est ce qui ressort des réactions au dernier rapport de situation de la maladie à coronavirus Covid-19 en République du Congo produit par le ministère de la Santé, ce lundi 15 juin.

Le chiffre des 883 cas de contamination avérée depuis la détection du premier cas dans notre pays le 14 mars dernier, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion qui estime que les chiffres restent sous évalués, quand elle n’est pas dans le déni de la maladie au Congo.

Dans le premier cas, la justification tient au fait qu’en 3 mois de Covid-19 au Congo, seuls un peu plus de 7 000 tests ont été réalisés, ce qui équivaut à un peu moins de 80 tests par jour sur l’ensemble du territoire national. 

« Insuffisant » relèvent les observateurs, le nombre encore faible de tests réalisés, ne permet pas de traduire fidèlement la situation épidémiologique du pays à date.

Bien que le nombre de tests ait considérablement évolué sur la période mai-juin (+150 tests en fin mai, à +500 tests mi-juin), on est encore loin des ambitions du plan de déconfinement progressif et par paliers, annoncé le 16 mai dernier, par le Premier ministre, Clément Mouamba, qui vise les 1800 tests journaliers d’ici septembre. 

Le renforcement de la prise en charge biologique est une étape importante dans le processus de construction de la chaîne de confiance entre les autorités et les populations nécessaire à la gestion de la crise sanitaire. 

Le dépistage à grande échelle en plus de permettre aux patients testés de connaître leur statut épidémiologique, et d’être au besoin pris en charge, est vecteur de communication autour de la maladie et l’occasion d’une nouvelle sensibilisation des populations.

Inscrite au chapitre des « prochaines étapes » du plan de riposte, l’organisation de la campagne de dépistage à grande échelle est attendue dans les départements les plus touchés Brazzaville (507 cas) et Pointe-Noire (353 cas), mais devrait également s’appliquer à l’ensemble des autres départements et couvrir les plus petites localités afin de ne pas rééditer la mésaventure de Tchiamba-Nzassi.

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