Société

Le confinement total est-il inévitable ?

Alors que le gouvernement vient d’annoncer deux nouveaux cas et le durcissement des mesures préventives il y a quelques heures, l’OMS vient d’appeler l’Afrique à « se réveiller » face à la pandémie. Il y a lieu ici de s’interroger sur la radicalisation des mesures à entreprendre pour stopper rapidement la propagation du virus. 

« La fermeture des écoles ne s’impose pas encore. » en moins de 24H cette affirmation de la ministre de la santé Jacqueline Lydia Mikolo, à été remise en question, c’est dire la rapidité avec laquelle le virus est capable de nous surprendre.

En effet, le virus se transmet dans la très grande majorité des cas de façon aéroportée, disséminé par les minuscules gouttelettes de la respiration, des postillons, de la toux, et plus souvent par contact manuel ou par l’intermédiaire d’un objet contaminé. De ce fait, les lieux de rencontre, de passage et de confinement collectifs, sont à considérer comme des lieux à risque. C’est d’ailleurs à juste titre que les premières mesures annoncées par le Chef du gouvernement pour contenir la propagation du coronavirus les concernent.

Seulement on constate que les activités quotidiennes liées aux obligations professionnelles et à l’approvisionnement notamment, continuent d’exposer le plus grand nombre. Les transports en commun, les marchés sont des lieux favorables à la transmission du virus dont le fonctionnement habituel n’a pas été modifié.

À ce jour 3 cas ont été confirmés par les autorités, les statistiques mondiales nous apprennent que chaque nouveau malade en infecte en moyenne 2 à 3 personnes. Plus des personnes seront infectées, plus la maladie se propagera et éprouvera nos infrastructures sanitaires qui ne pourront certainement plus accueillir l’afflux considérable et sans cesse croissant de patients. 

En cela, la capacité de ralentir la propagation de cette maladie ne peut être l’affaire d’une entité, d’un groupe, quel que soit le pouvoir dont il dispose. Stopper le COVID-19 demande l’implication de tous et de chacun. Cela ne se fera pas sans l’organisation des autorités et la discipline de l’ensemble de la population. 

Une épidémie s’arrête que lorsque les nouveaux malades ne contamine plus d’individu. Il faut donc limiter le nombre de contacts interhumains. La prise de mesures de confinement c’est-à-dire de distanciation sociale est aussi inéluctable que la contamination l’est, tant que les interactions entre individus continueront.

Le confinement total mis en place dans la ville de Wuhan à la fin du mois de janvier a permis de stopper la propagation du virus, aujourd’hui, le nombre de cas journalier est nul. En Italie, l’un des pays les plus touché d’Europe, dans la ville de Codogno, la première placée en confinement fin février, pas de nouveau cas non plus.

Notre pays a l’avantage d’avoir vu arriver le virus alors que d’autre pays avaient déjà expérimenté myriade de mesures préventives. Il est urgent de prendre les mesures les plus radicales au plus tôt, pour répondre à l’invitation au réveil de l’organisation mondiale de la santé et éviter le pire annoncé.  

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