Nouvelle rumeur autour d’un possible exil d’Alpha Condé à Brazzaville
Selon des propos recueillis par nos confrères de Guineematin.com auprès d’une source proche du RPG Arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir en Guinée, Alpha Condé pourrait s’exiler à Brazzaville.
L’ex-président de la Guinée, Alpha Condé, a été autorisé, le vendredi 31 décembre 2021, à quitter la Guinée pour des examens médicaux.
Alors que ni la date de son départ ni sa destination n’ont été officiellement indiquées, un membre de son parti affirme qu’il se rendra en Turquie pour des soins médicaux puis au Congo où il devrait s’installer.
« Le Pr Alpha Condé quittera le pays sûrement dans les 72 heures à venir. Depuis jeudi dernier, le CNRD cherchait à rencontrer le parti pour discuter sur les modalités de sa libération et de son déplacement. Il est libre de choisir son médecin, sa destination et même son vol. Après sa libération, il se rendra d’abord en Turquie pour des raisons médicales. Ensuite, il va aller s’installer au Congo Brazzaville, chez son ami Denis Sassou N’Guesso », a confié ce cadre du RPG Arc-en-ciel à Guinée Matin.
Des informations qui selon ladite source, auraient fait l’objet de discussions lors d’une réunion tenue samedi 1er janvier 2022, au siège national de l’ancien parti au pouvoir.
Le communiqué du gouvernement guinéen lu le 31 décembre à la télévision publique semble, quant à lui, annoncer une autorisation temporaire de quitter le pays. « En concertation avec la Cédéao, l’ancien président Alpha Condé est autorisé à aller se faire consulter à l’extérieur pour une période d’un mois », précisait-il.
Contacté par notre rédaction, notre confrère Malick Diakité de Guineematin.com reconnait quelques imprécisions qui ne permettent pas d’affirmer l’une ou l’autre hypothèse.
Il rappelle toutefois que la CEDEAO a pris l’engagement de rendre Alpha Condé à chaque fois que les autorités du pays auront besoin de lui. Précisant au passage que la rumeur du départ d’Alpha Condé vers la capitale congolaise circulait déjà au lendemain de son éviction de la tête du pays.
“On va observer, pour l’instant on s’en tient aux informations dont nous disposons.” conclut notre interlocuteur.