Pascal Tsaty Mabiala fait don d’un lycée à l’Etat congolais
Le chef de file de l’opposition politique congolaise et premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala a fait don d’un lycée d’enseignement général à l’Etat congolais. Cet ouvrage est en construction à l’intérieur du pays.
C’est en sa qualité de député de Loudima que le chef de file de l’opposition et premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala a visité le chantier qui abritera le futur lycée de Loudima, dans le département de la Bouenza le 30 juillet dernier.
En présence du ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, Pascal Tsaty Mabiala est allé s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de cette école qui devrait accueillir les élèves dès la prochaine rentrée scolaire.
La construction de cette infrastructure de base est financée par l’opposant congolais. « Le député que je suis, et enfant d’ici je me suis donné les moyens pour offrir à l’Etat et à nos enfants ces modestes bâtiments pour que désormais ces enfants n’aillent pas si loin pour terminer leurs études secondaires », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le leader de l’Upads s’est montré rassurant quant à l’origine des ressources ayant contribué à la réalisation de ce projet.
« Vous êtes ici sur un terrain qui a 5 hectares que j’ai offert à l’Etat prélevé sur mes terres, parce que je suis propriétaire terrien, je ne suis pas que député. Je suis venu à la rescousse de l’Etat qui n’avait pas les moyens d’offrir ces structures à la date où nous voulons les avoir », a t il souligné.
Une prise d’initiative qui sous-entend la réponse à l’appel lancé le 21 juin dernier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso relatif à l’implication de toutes les forces vives de la nation pour le progrès de notre pays.
« J’aurai besoin de l’adhésion de tous y compris de nos amis de l’opposition tant parlementaire que celle qui s’exprime en dehors des institutions qui rythment notre vie démocratique », avait-il dit.