Un bébé noir tué durant un affrontement entre gangs à Pointe-Noire
Les habitants de l’arrondissement 4 Loandjili de Pointe-Noire ont une fois de plus, ce week-end, été témoins d’une rixe violente entre gangs de bébés noirs. Un nouvel affrontement comme il est désormais de coutume dans leurs quartiers qui a fait un nouveau mort ce samedi.
Un nouveau décès a été enregistré cette fin de semaine, suite à des affrontements entre bandes rivales. Deux groupes de bébés noirs surnommés américain et arabes se sont affrontés ce samedi 12 décembre en fin d’après-midi à proximité du collège d’enseignement général (CEG) Moe-Poaty.
Selon les informations recueillies auprès des riverains, les deux groupes se disputent le contrôle de cet établissement situé au croisement entre deux quartiers dont l’un est dirigé par les « Arabes » l’autre par les « Américains ».
Une délinquance qui ne se limite pas à ces affrontements en bande, les riverains dénoncent une insécurité galopante dans le quartier mettant en danger les paisibles citoyens. « L’insécurité a atteint un niveau trop élevé dans le quartier, braquage, vole et surtout tuerie cette année 2020 on peut compter plusieurs morts dues aux tueries. Dans ces morts y figurent des innocents » témoigne un riverain qui requiert l’anonymat.
Ce dernier regrette le manque d’action des services de sécurité publique pour contenir l’explosion de ce phénomène de délinquance juvénile. Il affirme que plusieurs plaintes ont été déposées dans les commissariats de leur quartier sans que sur le terrain des actions répressives n’aient été entreprises.
Les populations de Loandjili en appellent désormais à une intervention gouvernementale afin de mettre un terme à la recrudescence de la violence. La réponse pourrait être celle du ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou qui annonçait, en octobre, vouloir sanctionner les parents des jeunes délinquants.
Notre source affirme à ce sujet que les jeunes membres de ces groupes, à l’origine des violences sont connus des riverains.