Un groupe de braconniers en possession de d’écailles de pangolins et de pointes d’ivoire a été interpellé ce début de mois de novembre dans la partie septentrionale du pays, rapporte la radio nationale. Les malfrats pris en flagrant délit ont été remis entre les mains de la justice.
Les écogardes du segment Congo du TRIDOM ont, en étroite collaboration avec les forces armées congolaises, mis la main sur quatre présumés braconniers dans le district de Souanké dans la Sangha.
Les malfrats, trois ressortissants camerounais et un congolais, ont été appréhendés en possession de 117 kg d’écailles de pangolins, et 10 kg de pointes d’ivoire d’éléphant.
Selon Dieudonné Patrice Parfait Ekoutouba Bobomela, coordonnateur ETIC « ces dernières années, les écailles de pangolins sont de plus en plus prisées par ces trafiquants ». Ce qui met en danger de disparition, l’animal dont le rôle dans l’équilibre de l’écosystème est important.
Les indélicats ont été déférés au parquet de grandes instances de Ouesso où ils répondront de leurs actes.
Au Congo la Loi 37/2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées dispose en son article 113 que « quiconque aura importé, exporté, commercialisé ou fait transiter sur le territoire national des animaux sauvages ou leurs trophées en violation de la présente loi ou des conventions internationales en vigueur au Congo sera puni d’une amende de 100 000 FCFA à 5 000 000 FCFA et d’un emprisonnement de 2 ans à 5 ans. ».
À travers cette nouvelle prise, le gouvernement congolais réaffirme sa volonté de participer activement à la protection de l’environnement et particulièrement des espèces fauniques.
En août dernier, les autorités judiciaires avaient appliqué une sanction exemplaire de 30 ans de prison ferme, assortis d’une amende de plus de 30 millions de francs CFA pour braconnage d’éléphants, vente illégale d’ivoire et pour avoir blessé des écogardes lors d’une patrouille.
