Après une longue absence, le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) a signé la grande reprise du trafic de ses trains voyageurs. Jean Claude Tchibassa directeur général du CFCO a procédé ce lundi 13 juillet au lancement du premier train voyageurs et marchandises sur le trajet Pointe-Noire – Mbinda.
Une reprise qui a lieu dans le contexte particulier de la crise sanitaire n’a pas échappé au directeur général de la compagnie ferroviaire. Il envisage équiper de façon progressive les gares et les trains voyageurs de kits de protection. Dores et déjà, « il a été rappelé aux voyageurs, l’obligation du port du masque avant d’accéder dans le train et tout le long du voyage. » a assuré Jean Claude Tchibassa.
Avec cette unième relance, le CFCO va devoir relever de nombreux défis, notamment faire oublier l’accident de Ngondji il y a tout juste un an, qui avait fait plusieurs morts et avait considérablement endommagé le réseau ferroviaire de l’entreprise.
La stratégie retenue par la direction du CFCO est d’améliorer la qualité de service pour offrir aux voyageurs un rapport qualité prix rendant ce service attractif.
Lucide, Jean Claude Tchibassa a reconnu la compétitivité de la route nationale numéro 1 qui relie Brazzaville à Pointe-Noire. « Nous allons nous efforcer à travers le rapport qualité prix parce qu’on ne peut pas dire que la route soit moins chère que le chemin de fer » a-t-il souligné.
Le Chemin de fer Congo-Océan se présente comme un atout non négligeable, capable de booster la machine économique en réduisant les coûts de transport par le principe de la concurrence, en multipliant les échanges entre Pointe-Noire, porte d’entrée et de sortie du Congo et le reste du pays, en appuyant l’activité touristique à l’heure où il est plus que jamais question de la diversification de notre économie.
Le CFCO qui figure parmi les chantiers prioritaires de la ministre des Transports, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, attend désormais le second souffle promis afin de s’assurer une reprise sobre et pérenne.
