La BDEAC définit le cadre de référence de ses interventions au Congo
Le Conseil d’Administration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) réuni en session ordinaire, ce vendredi 10 juillet 2020, a adopté le cadre de référence des interventions de la BDEAC au Congo pour les trois prochaines années.
La première session ordinaire de l’année 2020 du conseil d’administration de la BDEAC avait à son ordre du jour plusieurs affaires dont celle portant sur le document de stratégie d’intervention pays (DSIP) de la BDEAC au Congo. qui a été approuvé par l’assemblée.
La validation de ce document vise principalement une relance de l’économie congolaise basée sur un secteur privé dynamique et agressif, susceptible de créer des emplois décents et pérennes.
Le DSIP assurera un dialogue permanent entre la banque et les autorités congolaises dans la mise en œuvre des grands objectifs de développement fixés par le gouvernement, et permettra à la banque de mesurer son impact sur le développement et la réduction de la pauvreté en République du Congo.
« Ce document a été validé par la banque et le gouvernement congolais pour que les interventions de la banque soient visibles et prévisionnelles », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Mbo Nchama.
Suite à l’adoption par le gouvernement congolais du Plan National de Développement 2018-2022 et par la BDEAC du Plan Stratégique 2017-2022, des projets relevant de six (06) principaux secteurs à savoir l’agriculture, l’éducation, la santé, l’industrie, le tourisme et les infrastructures avaient été identifiés.
Par la suite, une mission collaborative de travail entre les experts de la BDEAC et plusieurs responsables des départements ministériels concernés, des organismes professionnels et des groupements patronaux, en janvier 2019, avait permis la collecte de données nécessaires à l’élaboration de cette base de travail.
En outre, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le Congo, à l’instar du Cameroun, du Gabon et du Tchad bénéficiera d’un vaste programme de financement de projets dans les domaines de la santé, l’eau et l’assainissement, l’agro-industrie, les transports et la finance dont le montant global est estimé à plus de 155 milliards FCFA .
Dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19, la moitié des 13 propositions approuvées dans le cadre de ce programme concernent le domaine de la santé.