Le Congo signe des accords de trafic aérien civil avec le Niger, le Gabon la Chine et la Belgique
Les sociétés congolaises de transport aérien civil sont désormais autorisées à atterrir sur les tarmacs de pays autrefois inaccessibles. Quatre projets de loi adoptés ce 26 juin par le Sénat, autorisent la ratification d‘accords cadres entre le Congo et quatre Etats signataires.
Au cours de la session plénière organisée ce vendredi 26 juin au Palais des Congrès, placée sous l’autorité de Pierre Ngolo, président du Sénat, les parlementaires ont débattu sur cinq projets de loi dont quatre portaient sur des accords de trafic aérien civil entre le Congo et la Belgique, le Niger, le Gabon, et la Chine.
Après examen et débats, les projets de loi soumis par le ministère des Transports ont été approuvés par la Chambre haute du Parlement.
Ils visent l’interconnexion aérienne entre le Congo et les pays sus-cités. Ces accords se materialisent entre autres par l’autorisation aux compagnies aériennes d’élargir leurs offres de desserte respectives, d’embarquer et de débarquer des passagers dans les pays concernés, d’effectuer des escales, et le survol de ces nouveaux espaces aériens.
« Grâce à ces accords, il est possible pour une compagnie aérienne congolaise si elle rassemble toutes les conditions d’atterrir sur le territoire de ces différents États. », a déclaré Ingrid Olga Ebouka-Babackas, ministre des Transports et de l’aviation civile.
Pour la ministre, ces accords cadres ont également un volet économique, ils vont faciliter les échanges, notamment commerciaux entre notre pays et les pays contractants.
Lors de sa visite de travail en République du Congo en décembre dernier, le vice-président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Ji Bingxuan avait pris l’engagement de plaider auprès de son gouvernement, pour la mise en place d’une ligne aérienne directe entre Brazzaville et Pékin. Ce nouveau cadre devrait permettre d’accélérer la matérialisation de cette volonté dès la réouverture des frontières.