Economie

Nouvel ultimatum du ministère des Hydrocarbures à la société chinoise Wing Wah

La compagnie Wing Wah E&P SAU s’est une fois de plus illustrée par son non-respect de la réglementation en vigueur au Congo en matière protection des employés sur le lieu de travail.

C’est ce que dénonce le rapport d’inspection du ministère des Hydrocarbures au sein de ladite entreprise. 

Dépêchée 6 mois après une première inspection en janvier 2020, la mission du ministère des Hydrocarbures a fait le constat d’une dégradation hygiénique, sanitaire et sécuritaire des conditions dans lesquelles travaillent les employés de cette entreprise.  

« Des manquements HSE portant sur les conditions d’hébergement du personnel Congolais sur site, l’absence de catering, la gestion des déchets, pourtant déjà évoqués pendant les missions d’accompagnement interministérielles, effectuées de juillet 2018 à janvier 2019, et récemment en janvier 2020, lors du passage du Ministre des Hydrocarbures. », indique une correspondance adressée au directeur général de la société Wing Wah E&P SAU. 

Déjà sous le coup d’une injonction à améliorer les conditions de travail de ses employés, donnée à l’issue de la précédente mission, il semblerait que la direction de Wing Wah W&P SAU ait décidé de n’en faire qu’à sa tête, ce au mépris des lois et règlements en vigueur dans le pays. 

Le ministère des Hydrocarbures a prescrit un nouveau délai de deux semaines à l’entreprise chinoise, afin que cette dernière se mette en conformité aux exigences requises par le ministère.

« L’administration des Hydrocarbures se réserve le droit d’appliquer les dispositions de l’article 88 du code des hydrocarbures et d’engager, si nécessaire, une procédure de retrait du permis d’exploitation » si dans ce délai les directives ne sont pas respectées, précise une note du ministère. 

Notons que ce type de comportements au sein des compagnies, chinoises notamment, sont régulièrement constatés. Il y a un mois la ministre en charge du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan-Nonault posait un ultimatum de trois mois à la compagnie Forspak pour se conformer aux normes environnementales en vigueur en République du Congo.

Il serait judicieux de la part des autorités, de prendre des mesures plus fermes afin de mettre fin à ces comportements de nature à bafouer les lois en vigueur au Congo.

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