Ramadan : « ça a été très dur pour tous les musulmans »
Le ramadan cette année a été difficile pour les musulmans en général, et ceux du Congo en particulier. Un mois saint particulièrement malaisé par les contraintes liées aux mesures préventives édictées par le gouvernement dans le cadre de riposte contre la pandémie du coronavirus.
Le mois de ramadan n’a pas été facile cette année. Sur fond de crise sanitaire, imposant confinement, mesures barrières et distanciation sociale, les fidèles ne pouvaient ni se rendent à la mosquée, ni se rassembler pour la prière ou pour “couper le carême” comme il est de coutume dans la pratique de la religion.
Fermés depuis le 19 avril sur instruction du président de la République, les lieux de cultes n’ont pas pu accueillir les croyants musulmans durant la période du ramadan cette année.
Entrés en jeûne le 23 avril, ces derniers n’ont pas pu respecter à la lettre le rituel du ramadan marqué entre autre par l’appel à la prière à la fin de la journée de jeûne.
Selon le président du Conseil islamique du Congo, El hadj Djibril Abdoulaye Bopaka, « ça été très dur pour tous les musulmans, de constater leurs mosquées fermées » pendant la période du jeûne.
Bien qu’incommode, cela n’aura pas affecté la foi et la ferveur habituelle du mois de jeûne et de prière. « Notre prière dans les maisons ne changent absolument rien, parce que notre foi reste ferme » a assuré El hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.
Le dirigeant islamique a par ailleurs réaffirmé l’engagement de la communauté musulman au respect des mesures édictées par le gouvernement, il salu également la démarche gouvernementale qui a consister à consulter l’ensemble des communautés religieuses, « nous sommes totalement associés et nous confions notre pays à Dieu. » a t-il conclu.
Peu avant le dévoilement du plan de confinement, un culte de repentance interconfessionnel auquel la communauté musulmane avait participé a été organisé avec l’exécutif au Palais des Congrès de Brazzaville dans le cadre d’une riposte spirituelle au coronavirus.