L’intersyndical des transports en commun du Congo a annoncé à la presse au sortir d’une réunion avec la police nationale, ce lundi 18 mai 2020, que des sanctions seront prises à l’encontre des chauffeurs ne respectant pas les mesures barrières.
Suite au plan de déconfinement progressif et par paliers annoncé samedi dernier par le Chef du gouvernement Clément Mouamba, le secteur des transports privés a repris du service ce lundi.
Un retour aux activités qui s’opère dans un contexte particulier. Les conducteurs doivent observer le respect scrupuleux des mesures barrières telles qu’énoncées par le Premier ministre, Clément Mouamba, en vue d’éradiquer la pandémie de coronavirus sur l’ensemble du territoire national.
Il s’agit entre autres :
- du port obligatoire du masque pour les chauffeurs, les contrôleurs et les passagers;
- de la limitation du nombre des passagers à dix (10) dans les bus de type « Hiace », à deux (2) passagers assis par rangée dans les bus « Coaster », à trente (30) passagers dans les petits bus de la STPU et à cinquante (50) passagers assis dans les grands bus de la STPU; enfin à trois (3) passagers, y compris le chauffeur pour les taxis;
- deux (02) passagers y compris le conducteur avec port obligatoire du casque chacun pour les moto et moto tricycles, trois personnes y compris le conducteur avec port obligatoire du casque pour les moto tricycles ayant une remorque (suite à la mise à jour du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation);
- de la mise à disposition permanente du gel hydroalcoolique pour le chauffeur et le contrôleur dans tous les bus et taxis.
Pour cela, des sanctions seront prononcées à l’endroit des chauffeurs qui violeront les dispositions sus-citées, a laissé entendre Patrick Milandou, président de l’intersyndical des transports en commun du Congo.
« Si on constate que le bus est surchargé ou bien dans un bus il y a un passager qui n’a pas de masque. C’est l’équipage qui sera sanctionné », a-t-il déclaré.
L’intersyndical est par ailleurs monté au créneau en interdisant la circulation des moto-taxis. Une forme de transport en commun qui s’est démocratiser à Brazzaville et Pointe-Noire lors du confinement. Patrick Milandou, souligne que cette forme de circulation n’est pas régie par des textes en vigueur.