Reçu en audience par le Chef de l’Etat, ce lundi 3 février, Yannik Glemarek, Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, a annoncé la tenue prochaine d’un atelier de dialogue sectoriel pour la préservation des forêts du Bassin du Congo.
Au coeur des échanges entre les deux personnalités, la lutte contre la déforestation des forêts du Bassin du Congo qui constituent un pôle essentiel pour la régulation du climat mondial et à la protection de la biodiversité. Ces forêts constituent une réserve de carbone d’importance mondiale pour la régulation du gaz à effet de serre et le dioxyde de carbone.
De par leur taille environ 230 millions d’hectares, leur faune et leur flore quasi endémique, telles que des éléphants de forêt, des gorilles, l’okoumé, le limba et le moabi, la forêt du Bassin du Congo est le deuxième poumon de la terre après l’Amazonie, au Brésil.
Fort de cette riche biodiversité, Yannik Glemarek, veut promouvoir la sauvegarde de ces forêts en organisant un atelier de discussions. « Nous allons organiser cette année un atelier de dialogue sectoriel à Brazzaville qui va réunir tous les pays de la sous région pour identifier des projets prioritaires qui pourraient être soumis au Fonds vert pour le climat », a-t-il précisé.
Yannik Glemarek a par ailleurs certifié que le Fonds vert pour le climat et le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, initié par le Président de la République travaillent conjointement pour la lutte contre le réchauffement climatique.
Créé lors de la Conférence de Cancun (COP 16) sur le climat en 2010, le Fonds vert pour le climat est un organe financier placé sous la tutelle des Nations Unies (ONU) pour soutenir les pays en voie de développement à mettre en oeuvre des moyens de lutte contre le dérèglement climatique grâce aux aides financières de pays développés.