Société

Discussions autour de l’état de santé des sociétés E²C et LCDE

Les responsables des sociétés Energie électrique du Congo (E²C) et La Congolaise Des Eaux (LCDE) ont tour à tour, présenté au ministre de tutelle, les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leurs missions. 

Le ministre de l’Energie et de l’hydraulique, Emile Ouosso a eu un échange avec les responsables des sociétés Energie électrique du Congo (E²C) et La Congolaise Des Eaux (LCDE). 

Les participants ont passé en revue les performances et rentabilité de ces entreprises ainsi que l’état du climat social et les relations professionnelles. 

Une occasion pour les animateurs de ces deux structures de présenter les problèmes  auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leurs missions, chacun en ce qui le concerne. 

Le directeur général de la E²C, Jean Bruno Danga Adou a notamment parlé des actes de sabotage perpétrés sur les installations de sa société. 

« Chaque année nous achetons les compteurs. On a commencé l’opération inventaire à Brazzaville mais la plupart des compteurs que l’on pose voire même des compteurs intelligents que nous tentons de mettre les clients à moindre tension, les gens vont endommager, parce qu’il y a l’impunité totale de ce côté », déplore-t-il. 

♦Lire aussi : La Corniche de Brazzaville plongée dans le noir après le sabotage des installations de la E²C

Pour sa part, le directeur général de la compagnie LCDE, Parfait Chrisostome Makita a évoqué entre autres la problématique de financement.

« Ces unités de production, soient-ils forages ou usines, souffrent de beaucoup d’insuffisances notamment la vétusté de certaines installations de production, l’insuffisance des ressources financières pour le renouvellement des équipements et l’acquisition des pièces de rechange », a-t-il souligné.

Prenant la parole, le ministre a donné des orientations.

« Si aujourd’hui nous voulons de l’argent, ouvrons les portes à Aksa, ouvrons les portes à Lincoln, ouvrons les portes à Bgfi, ouvrons les portes à la Bsca. Ils ont de l’argent, vous vous asseyez avec eux, vous discutez les conditions. Eux, ils financent pendant ce temps vous êtes tranquilles », a déclaré le ministre. 

Par ailleurs, des mesures seront prises en vue de l’amélioration des conditions de travail de ces structures, a indiqué Emile Ouosso. 

« Les réseaux de Brazzaville et de Pointe-Noire sont vieux, je crois qu’il faut préparer les thèmes de référence d’une étude pour les remplacer sur 10 ans, parce que ce genre de travaux durent énormément. Avec ces thèmes de références, nous ferions des appels d’offres internationaux », a-t-il dit. 

Emile Ouosso, avait visité les 29 et 30 avril dernier plusieurs futures sources d’approvisionnement en eau potable dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.

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