Depuis la semaine dernière, la ville de Pointe-Noire connaît une énième pénurie de carburant notamment du gasoil. Le spectacle des bousculades, de pied de grue dans les stations-service et de longues files à même de rétrécir certaines grandes artères fait l’ambiance de la capitale économique congolaise.
L’approvisionnement en gasoil dans les stations-service de Pointe-Noire est perturbé ces derniers jours. Il n’y a pas de gasoil dans plusieurs stations-services dans la ville pétrolière.
Les premiers impacts de cette pénurie sont déjà visibles. C’est la désolation dans le rang des consommateurs qui subissent déjà des déconvenues. Les automobilistes et autres utilisateurs de ce produit pétrolier se présentent dans les stations-services et repartent insatisfaits.
A ces difficultés rencontrées par les ponténégrins figurent aussi, une pénurie des transports en commun accentuée par le phénomène de morcellement de trajets encore appelé « demi-terrains » ; la cherté du transport en commun ; l’interminable queue dans les stations-services ; et le retard de certains citoyens sur leurs lieux de travail.
Les raisons de cette nouvelle pénurie ne semblent pas être connues par les usagers qui ne savent pas à quel saint se vouer.
Leur souhait est que des solutions soient trouvées pour que la circulation routière revienne à la normale.
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Cette situation est récurrente dans notre pays depuis plusieurs années.
Au Congo, la question de l’approvisionnement en carburant reste entière bien que le pays soit membre de l’Organisation des Pays exportateurs de pétrole (Opep), avec une production qui s’élève à 350 000 barils de pétrole par jour, selon des statistiques rendues publiques par la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc) le 11 avril 2019.
