Etats généraux du football : le changement du nom des Diables rouges évoqué lors des échanges
Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation Civique, de la Formation Qualifiante et de l’Emploi Hugues Ngouélondélé a procédé à la clôture des états généraux du football en République du Congo. Des assises qui ont permis aux participants de faire des recommandations pertinentes pour relancer le sport roi dans notre pays.
Hugues Hugues Ngouélondélé, ministre de la Jeunesse et des Sports a clôturé, ce vendredi 18 mars 2022, les travaux des états généraux du football en République du Congo débutés le mercredi 16 mars dernier à Brazzaville placés sous le thème « Quelles stratégies pour un football performant en République du Congo ? ».
Les quatre vingt et un (81) participants à ce rendez-vous se devaient de réfléchir et de proposer des solutions idoines pour sortir notre football de la crise qu’il traverse depuis plusieurs années au vu des nombreux échecs qu’enregistrent nos équipes nationales et nos clubs.
Plusieurs recommandations ont été adoptées avec amendements au terme des échanges parmi lesquelles la mise en place d’un conseil consultatif chargé d’évaluer le niveau technique des joueurs congolais évoluant dans les championnats étrangers, l’augmentation des subventions allouées aux compétitions internationale et la mise aux normes des stades Alphonse Massamba Débat et celui de l’unité de Kintélé pour la reprise des compétitions internationales en République du Congo.
Le changement du nom des diables rouges a également été évoqué au cours de ces assises, une nouvelle débaptisation qui devrait s’arrimer avec les valeurs de l’identité culturelle du pays.
« C’est une question très sensible qui ne regarde pas seulement le football mais les 27 fédérations sportives nationales. C’est à l’Etat de décider », a signifié Guy Blaise Mayolas, président de la Fédération Congolaise de Football (Fécofoot).
Les participants ont sollicité que les recommandations qui ont été adoptées soient appliquées sur le terrain et que des mécanismes pour le suivi et l’évaluation régulière soient mis en place.