Les chambres mortuaires débordées avec plus de 600 corps
Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki a annoncé la semaine dernière la situation de débordement des chambres mortuaires de Brazzaville. On y trouve plus de 600 corps, a-t-il indiqué.
Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki a été interpellé sur la gestion des morgues en République du Congo particulièrement sur les chambres mortuaires de Brazzaville par les sénateurs le 3 décembre dernier.
C’est suite aux plaintes des populations sur les odeurs nauséabondes qui se dégagent aux alentours des sites qui accueillent ces chambres mortuaires de la ville capitale que les parlementaires ont saisi le gouvernement.
Selon le ministre, plusieurs facteurs expliquent ces faits dont la situation de débordement dans laquelle se trouvent que ces chambres.
Implantées dans les hôpitaux, pour accueillir les patients décédés dans ces formations sanitaires, les chambres mortuaires dont celles de Makélékélé ont été transformées en morgues dépassant ainsi leur capacité d’accueil, a indiqué le ministre.
« Les odeurs provenant de ces chambres sont dues à plusieurs facteurs, nous pouvons en citer 4 : l’accueil de plusieurs corps au-delà de leurs capacités, des long delais de séjours des corps dans ces chambres mortuaires en attendant l’inhumation, qui intervient en moyenne deux semaines après. Les informations recueillis auprès de la mairie montrent qu’il y a plus de 600 corps qui sont là depuis plus de mois », a-t-il expliqué.
Gilbert Mokoki a aussi déploré la vétusté des équipements de conservation et l’absence des stations des traitements et de curation des eaux usées, ce qui est selon lui, la principale cause de la pollution de nos villes.
In fine le ministre s’est voulu rassurant au sujet des dispositions prises par son département pour la résolution de cette problématique. Le service d’hygiène de Pointe-Noire ne cesse d’attirer l’attention des gestionnaires de la morgue, a-t-il dit.