Des bus “Mal à l’aise” mis en fourrière pour non-respect aux mesures barrières
La police départementale de Brazzaville a mis en fourrière des bus de la Société de transport public urbain (STPU) pour surcharge ce 02 novembre. Une décision en application des instructions des autorités congolaises, édictées dans le cadre de la lutte contre la Covid 19.
Le ministère de la Sécurité et de l’ordre public, a renforcé les contrôles policiers dans les transports en commun. Les bus de la Société des transports publics urbains (STPU) dits “Mal à l’aise”, qui y ont longtemps échappé à la rigueur de ces contrôles ne sont désormais plus épargnés.
En témoigne la mise en fourrière ce début de semaine de plusieurs bus « Mal à l’aise« par le Commandement territorial des forces de police de Brazzaville, conduit par son chef, le colonel Louis Lando Ngoyo, pour non-respect de la limitation du nombre de passagers.
En effet, le nombre de passagers à bord des bus de la STPU est fixé à trente (30) personnes au maximum outre le port obligatoire du masque de protection par les chauffeurs, les contrôleurs et par tous les usagers des transports en commun.
L’article 7 de l’Arrêté n°5610 du 18 mai 2020 relatif au port du masque et au respect des
autres mesures barrières, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 stipule que tout véhicule contrevenant à ces prescriptions est immédiatement mis en fourrière et écope d’une amende de vingt mille (20 000) francs CFA.
La République du Congo qui traverse une 3e vague de contamination qui a débuté en septembre a lancé un plan d’urgence dénommé l’opération “coup de poing” qui vise à contrôler sur l’évolution de la pandémie dans le pays.
Ce renforcement de contrôles arrive donc à point nommé, d’autant que depuis le déconfinement du premier palier le 18 mai 2020, les chauffeurs de bus et taxis dénoncent le manque d’équité observé dans l’application de certaines mesures pointant du doigt la promiscuité dans les bus de la STPU.
Au sujet du contrôle dans les bus de la STPU, le ministre de la Sécurité et de l’ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, avait reconnu « qu’il y a une diminution des contrôles au niveau de la force publique » il avait ainsi garanti que des dispositions allaient être prises afin d’y remédier.