Société

La jeunesse africaine revendique une plus grande implication dans la prise de décision

La célébration de la Journée africaine de la jeunesse ce 1er novembre a été l’ occasion donnée aux jeunes africains réunis à Brazzaville de faire entendre leur voix. Ces derniers ont revendiqué une place plus importante dans le processus de prise de décisions. 

L’Afrique a célébré ce lundi 1er novembre, la 15e édition de la Journée africaine de la jeunesse sous le thème : Définir le futur aujourd’hui, une solution menée par les jeunes pour construire l’Afrique que nous voulons

Au Congo cette journée a été célébrée sous le signe de dialogue inter-générationnel avec pour thématique Jeunes, levons-nous et bâtissons”, à Kintélé, en présence de plusieurs personnalités politiques et diplomatiques en tête desquelles, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et le ministre de la Jeunesse et des des Sports Hugues Ngouélondélé. 

Lors de ces assises, la jeunesse africaine a interpellé les dirigeants africains, une démarche indispensable selon elle, si l’on veut voir le continent émergé. « Si l’on veut développer l’Afrique, si l’on veut que l’Afrique se développe, il faut prendre en compte les besoins et aspirations des jeunes qui ont le leadership, qui ont des compétences pour contribuer au développement de leur pays », a-t-elle déclaré.  

Le gouvernement congolais, par l’entremise du ministre de la jeunesse, Hugues Ngouélondélé, a adhéré à cette vision, déclarant que la jeunesse doit être un facteur clé pour le changement social et la croissance économique en Afrique.

« La jeunesse doit donc être une force de propositions et d’actions capable de produire des résultats qui devront améliorer de façon substantielle l’univers africain. Elle doit être une force porteuse de changement d’une réelle dynamique dans l’innovation et la créativité pour le continent », a souligné le ministre. 

Plusieurs thématiques ont été abordées lors de ces échanges, la scolarisation des filles, la formation qualifiante pour des jeunes, l’entrepreneuriat au féminin et la crise sécuritaire urbaine notamment le phénomène des « bébés noirs« , ont également suscité le débat au cours de la rencontre. 

En République du Congo, la constitution du 25 octobre 2015 donne l’opportunité aux jeunes d’au moins 18 ans de siéger à l’assemblée nationale. Un conseil consultatif de la jeunesse a été créé, cette institution fait office de porte-voix des préoccupations des jeunes auprès des autorités gouvernementales.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page