L’Intersyndicale des transporteurs en commun du Congo menace une nouvelle fois d’entrer en grève cette fin de mois. À l’origine du mouvement de grève en préparation, la non prise en compte des revendications des transporteurs par les autorités congolaises.
Voici maintenant près d’un an que les revendications des transporteurs en commun sont sur la table des autorités gouvernementales. Depuis, aucune des demandes formulées par l’intersyndical n’a obtenu une réponse favorable.
« Nous avons échangé avec le Premier ministre sortant, puis avec le nouveau gouvernement, mais nous avons constaté qu’il y a une certaine léthargie, un manque de volonté du coté des autorités » justifie Patrick Milandou, président du Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo.
Au nombre des requêtes, on note parmi les plus “urgentes”, la révision de la mesure limitant le nombre de passagers dans les bus, minibus et taxis, l’annulation d’une taxe hebdomadaire instaurée par la Mairie centrale de Brazzaville aux arrêts de bus, et le rabais des frais de transformation des permis de conduire.
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À celles-ci s’ajoutent la suspension du poste de péage et pesage sur la RN2 et la recherche d’une solution pérenne à la pénurie de carburant qui perturbe les activités des transporteurs.
“Pour qu’une solution soit trouvée, nous demandons à tous les transporteurs, gros porteurs, les chauffeurs, autocars, Bus Coaster, Bus Hiace, taxi et Kavaki) d’observer un arrêt de travail de 2 jours à compter de ce lundi 30 août 2021 à 5H00” renseigne le communiqué du regroupement syndical.
Contacté par notre rédaction, le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo précise que ce mouvement de grève ne concerne pour l’instant que Brazzaville. L’éventualité d’étendre le mouvement à l’intérieur du pays n’est pas écartée.
