Fin de paiement manuel des taxes dans les marchés domaniaux de Brazzaville
La mairie de Brazzaville a décidé de la numérisation des paiements des taxes dans les marchés domaniaux, jeudi 8 avril, une démarche qui vise à sécuriser les recettes municipales.
Dieudonné Bantsimba, président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville a procédé au lancement officiel, cette semaine, de l’opération de numérisation du paiement des taxes dans les marchés domaniaux de Brazzaville.
La cérémonie de lancement s’est tenue au Marché Bernard Kolelas, dit Marché Total à Bacongo dans le deuxième arrondissement de la capitale où une simulation de la phase pratique de l’opération a été faite en présence de l’administrateur maire de Bacongo, Simone Loubienga.
Ce programme concerne l’ensemble des marchés domaniaux de Brazzaville, et vise la sécurisation et la traçabilité dans le recouvrement des recettes municipales en utilisant les moyens de paiement électroniques.
Ce nouveau dispositif se fait en trois étapes : la première phase concerne le traitement numérique des recettes des marchés domaniaux ; puis le traitement numérique de la chaîne des recettes des activités socio-économiques ; et enfin, le traitement numérique de la chaîne des recettes du domaine public et du domaine publicitaire.
Ce projet qui vient mettre un terme à la distribution manuelle des tickets dans les marchés domaniaux a été réalisé par la société Génie Technologie. Il sera mis en musique par des prestataires lesquels disposent de contrats d’essai pour une période de trois mois.
Dieudonné Bantsimba, n’a pas hésité à inviter les vendeurs à s’imprégner de ce nouvel outil en vue de la réussite de ce projet innovant dans les marchés du Congo.
Pour sa part, le collectif des vendeurs de Brazzaville par le truchement de Gustave Matoko, président des Bouchers de Brazzaville a demandé à la municipalité de réorganiser les marchés domaniaux pour que les commerçants occupent les pavillons vides desdits marchés au détriment des artères de la ville.
Une occupation anarchique du domaine public devenue de plus en plus visible à Brazzaville et à Pointe-Noire, qui pourrait s’avérer préjudiciable pour le recouvrement électronique des recettes, a-t-il indiqué.