Rumeur autour d’un reconfinement imminent à Brazzaville et Pointe-Noire
Une rumeur faisant état d’un reconfinement et d’un couvre-feu ramené à partir de 18h à Brazzaville et Pointe-Noire circule au sein de l’opinion dans les principales villes du pays. Diffusée peu avant la réunion de l’organe de gestion de la crise sanitaire du Covid-19, le 22 janvier dernier, l’information continue d’être partagée ce début de semaine créant ainsi la confusion au sein de l’opinion.
Les comptes rendus des réunions de la Coordination Nationale et du Conseil des ministres annoncent la reconduction des principales mesures applicables à l’ensemble du pays, et quelques nouvelles dispositions visant à appuyer la lutte contre le Covid-19, notamment la prise en charge des patients et cas contacts ainsi que la vaccination.
Malgré la diffusion desdites conclusions, une information fantaisiste annonçant un reconfinement accompagné d’un couvre-feu observable de 20 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 18 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés. Ce, à partir du 1er février prochain, à Brazzaville et Pointe-Noire, continue de circuler dans les deux capitales.
Largement propagée à bord des transports publics, et dans les quartiers populaires desdites villes, la rumeur s’appuie sur l’observation d’un risque de deuxième vague de la pandémie dans le pays faite par les autorités gouvernementales.
Si le gouvernement a fait part de son inquiétude suite à la remontée de l’épidémie dans notre pays, cette observation n’avait donné lieu qu’à un appel à la responsabilité des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.
Pas de reconfinement ni couvre-feu à 18 heures à redouter à Pointe-Noire et Brazzaville, ce lundi 1er février. Pierre Ngolo président du Sénat avait exhorté les congolais à lutter contre la diffusion des informations fausses et trompeuses lors de la la cérémonie de clôture de la 10e session extraordinaire du Sénat, le 22 janvier dernier.
« L’urgence pour toutes les parties prenantes, y compris les médias et les autres plateformes des réseaux sociaux, est de gérer l’infodémie en favorisant la diffusion des informations exactes, reposant sur des bases scientifiques et factuelles. », disait Pierre Ngolo.