Economie

Le Congo dans un processus de relance des discussions avec le FMI

Le gouvernement congolais compte sur un appui multiforme de ses partenaires pour « relancer les discussions » avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce en vue de bénéficier des tranches restantes de l’appui budgétaire contracté l’an dernier. 

Le Premier ministre, Clément Mouamba a eu un entretien par visioconférence avec Ousmane Diagana, vice-président Afrique occidentale et centrale de la Banque Mondiale ce mardi 4 aout.

Au coeur de leurs échanges, le versement de la 2e tranche des 450 millions de dollars comptant pour l’appui budgétaire du Fonds monétaire international à l’Etat congolais. Un processus qui est au point mort depuis le début d’année.

Sur cette question, les échanges entre Clément Mouamba et Ousmane Diagana, vice-président de la Banque Mondiale se sont révélés rassurant pour le gouvernement congolais, à en croire Ghislaine Olga Ebouka-Babackas, ministre des Transports, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, au terme de la reunion virtuelle. 

Face à la presse, la ministre en charge de l’Intégration régionale a confié que « la mise en oeuvre du programme est aussi conditionnée par l’appui que doit apporter la Banque Mondiale et que doivent aussi apporter les autres partenaires tels que la France et la BAD. ».

Fort de cela « il était essentiel pour le vice-président, de nous rassurer. De dire qu’il y avait une pause certes, mais que les choses vont reprendre. Que la confiance est là. Que le dialogue sera franc et que sous peu, nous recevrons une correspondance de la Banque Mondiale pour nous expliquer comment on peut relancer cette dynamique qui est essentielle. », a-t-elle expliqué. 

Signalons que dans le cadre de l’aboutissement du programme économique et financier triennal, 2019 – 2022, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), le Congo avait reçu un accompagnement conséquent de ses partenaires internationaux. 

Il avait notamment bénéficié d’un appui du gouvernement chinois dans la restructuration de la dette du Congo vis-à-vis de la Chine. La levée de cette conditionnalité avait accéléré l’approbation de l’appui budgétaire par le FMI.

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