L’APEEC désapprouve le choix du gouvernement de l’EPS à l’écrit pour le BAC session 2020
Les parents d’élèves, réunis au sein de la coordination nationale de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC) souhaitent que les épreuves d’EPS du BAC 2020, se déroulent à la pratique dans le respect des mesures barrières et non à l’écrit comme choisi par le gouvernement.
Dans une lettre adressée au ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, le Premier ministre Clément Mouamba décidait que les épreuves d’éducation physique et sportive (EPS) aux examens d’Etat session 2020 se fassent à l’écrit compte tenu de l’évolution de la pandémie à coronavirus Covid-19 dans notre pays.
Une décision qui a suscité une réaction d’étonnement de la part des parents d’élèves qui s’interrogent « est-ce une spécificité congolaise, celle qui consiste à vouloir évaluer un élève ou une apprenant sur les matières non préalablement enseignés ? ».
« Les épreuves d’EPS à l’écrit sont exclusivement réservées aux seuls candidats inaptes et non pour tous les candidats aptes et inaptes. », ont-ils poursuivi.
Cette décision, prise à l’approche du déroulement des examens pourrait constituer un sérieux handicap et perturber les candidats aux différents examens d’Etat, notamment les candidats au Bac technique qui n’ont reçus des fascicules que la semaine dernière.
Une situation qui devrait porter les autorités académiques à penser à la dispense obligatoire de cours d’EPS en théorie, en plus de la pratique pour les apprenants aptes, durant l’année scolaire. Ceci, afin de faire face à l’éventuelle blessure d’un candidat à quelques jours de l’examen, ou autres situations extrêmes, telles que la Covid-19.
En rappel, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel avait fixé les dates des examens d’Etat et concours depuis le 19 mai 2020. Et selon le calendrier retenu, les épreuves d’EPS des différents examens devaient se dérouler à la pratique.
L’APEEC sollicite par ailleurs l’intervention du président de la République pour qu’une solution favorable à leur demande soit trouvée.