La banque mondiale vient d’approuver un financement de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) destiné au soutien des ménages vulnérables, face à la crise COVID-19 en République du Congo.
Renforcer la résilience des ménages face à la crise sanitaire qui bouleverse le monde, telle est la mission du projet Lisungui de Riposte à la COVID-19. L’Association internationale de développement (IDA), qui vient en aide aux pays pauvres, s’était engagée à accompagner le Congo dans la réalisation de ce projet.
Il y a quelques semaines, l’institution de la Banque mondiale annonçait le traitement en cours par l’organisme financier, d’un projet d’investissement de 50 millions de dollars.
C’est en vertu du paragraphe 12 de la politique de la Banque Mondiale sur le financement des projets en besoin urgent d’assistance que l’institution financière internationale a approuvé le financement ce 24 juin 2020.
Se sont au totale 200 000 ménages répertoriés par le ministères des Affaires sociales et de l’action humanitaire, qui bénéficieront d’un transfert monétaire d’urgence et unique de 50 000 F CFA.
Afin d’assurer le respect des mesures barrières lors de la distribution de ces allocations, des paiements électroniques sur téléphone mobile et des prestataire de services de paiement de proximité ont été privilégiés.
Le projet apportera par ailleurs un soutien à des activités génératrices de revenus des femmes et des groupes marginalisés, notamment à travers la formation en littératie financière, l’élaboration d’un plan d’affaires, et autres compétences techniques.
« En raison de l’impact de la pandémie à coronavirus sur le revenu des ménages, il est important de mettre en place des filets de protection sociale pour protéger les pauvres et les personnes vulnérables dans ce moment de crise. » a expliqué Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo.
Le gouvernement qui prévoit la mise en œuvre de ce projet sous la conduite du ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire s’assurera que le projet soit réalisé conformément à toute législation nationale pertinente, et dans le respect des Normes environnementales et sociales de la Banque mondiale tel que décrit par le plan d’engagement des parties prenantes.
Un plan d’engagement environnemental et social a également été adopté par les deux parties à cet effet. Il définit les mesures et actions matérielles, tout document ou plan spécifique, ainsi que le calendrier de chacune des activités.