Pierre Ngolo déplore des dérapages de la force publique
Réunis en plénière ce lundi 27 avril pour examiner deux projets de loi soumis à son approbation, le Sénat par le truchement de son président Pierre Ngolo s’est indigné du traitement subit par certains de ses membres lors des récents contrôles des forces de l’ordre.
C’est suite à la plainte du sénateur Gaspard Kaya Magane qui affirme s’être vu retirer son autorisation de circuler que le sujet a alimenté les divers de la séance de ce lundi.
Le sénateur affirme que son attestation, dûment signée par le président du Sénat, aurait été saisie par les forces de l’ordre. Un témoignage corroboré séance tenante par d’autres collègues parlementaires qui vont jusqu’à affirmer que leurs autorisations de circulation auraient été déchirées par des agents de police.
Une situation dénoncée par le président du Sénat qui déplore le déficit de concertation à l’origine des dérapages constatés. « Le Parlement est sensibilisé par voie de presse » a-t-il indiqué.
Pierre Ngolo qui juge qu’il était important d’alerter sur ces faits, a rappelé la gravité de la crise sanitaire qui, à l’instar des pays du monde entier, touche notre pays. « On a un vrai combat là, alors il faut que nous travaillions en parfaite harmonie ».
Il a toutefois réaffirmé le soutien du Sénat à l’exécutif tout en appelant à la discipline afin que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Cet épisode intervient moins d’un mois après la sortie du président de l’Assemblée Nationale, Isidore Mvouba, qui pointait du doigt la communication gouvernementale et invitait le gouvernement à plus de transparence dans son combat contre le covid-19.