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Les transporteurs en commun envisagent une grève générale pour le 4 mars

Les transporteurs en commun du Congo, réunis au sein du Syndicat des transporteurs et activités connexes du transport (Sytraco), ont exprimé leur intention de déclencher une grève générale à partir du 4 mars prochain. 

Cette décision découle d’un préavis de grève déposé ce vendredi 16 février à Brazzaville, adressé au chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, mettant en lumière les problèmes persistants du secteur.

Le président du syndicat des transporteurs et activités connexes du transport (Sytraco), Cyrille Carel Ndzoundou, a confirmé cette démarche en déclarant : « Nous avons déposé le préavis de grève auprès du Premier ministre. La semaine prochaine, nous déposerons l’avis de grève qui nous conduira d’abord à une grève partielle, ce que nous appelons une sommation de grève, du 26 février au 1er mars. » 

Cette phase préliminaire de la protestation verra les employés des transports en commun travailler de 7h à 12h, puis de 15h jusqu’à la fin de leur service.

Si nos doléances relatives à cette situation ne sont pas prises en compte, nous serons contraints d’aller à une grève générale à partir du lundi 4 mars 2024, jusqu’à obtenir gain de cause”, a fait savoir le syndicat.

♦Lire aussi : Risque de grève des transporteurs le 30 août prochain à Brazzaville

La principale revendication des transporteurs concerne la réduction de 15% des recettes journalières versées à leurs employeurs. Cyrille Carel Ndzoundou a souligné que cette mesure intervient dans un contexte d’augmentation des coûts du carburant, que les chauffeurs doivent supporter.

 “Nous avons demandé au gouvernement, au lieu d’augmenter les prix des transports, de revoir les enveloppes que nous versons chaque jour, a-t-il précisé.

Outre cette demande, les transporteurs appellent également à une baisse des coûts d’obtention et de renouvellement du permis de conduire, document indispensable à l’exercice de leur profession.

Face à cette situation, les transporteurs exigent la tenue d’une table-ronde de négociation, sous l’égide des autorités, afin de trouver une solution favorable à ce conflit social.

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