Ce mercredi 7 février, le Fonds mondial a accordé un soutien financier à la République du Congo dans sa lutte contre le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose. Ce partenariat, doté d’un financement dépassant les 59 milliards de FCFA, a pour objectif de renforcer les capacités nationales pour faire face à ces maladies dévastatrices.
Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, a officiellement lancé ce projet ambitieux lors d’une cérémonie tenue, ce mercredi 7 février à Brazzaville. C’était en présence des représentants de divers partenaires, notamment le Fonds mondial, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et Catholic Relief Services (Crs), soulignant ainsi l’engagement collectif dans cette lutte cruciale pour la santé publique.
Les fonds alloués par le Fonds mondial sont destinés à étendre la couverture des services de santé pour atteindre plus de personnes dans le besoin. Plus précisément, ils permettront de prendre en charge 85 000 personnes supplémentaires vivant avec le VIH/Sida et 27 000 autres souffrant de la tuberculose.
De plus, ces ressources permettront la distribution de pas moins de 4 millions de moustiquaires pour combattre le paludisme, maladie qui demeure la première cause de mortalité dans notre pays.
Le Dr Antoine Loussambou, directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlcs), a souligné l’ampleur de l’impact du paludisme sur la population congolaise.
“Le paludisme n’épargne personne, du plus simple au plus vieux ; même si on parle des femmes et des enfants qui paient le plus lourd fardeau. C’est tout le monde qui est concerné. Et le paludisme doit être l’affaire de tout le monde en ce qui concerne la lutte”, a-t-il déclaré.
Pour le Dr Loussambou, la prévention reste le pilier central de la lutte contre le paludisme. Il a insisté sur l’importance de l’assainissement environnemental en tant que première ligne de défense contre la maladie.
« La lutte contre le paludisme est d’abord préventive. Le curatif peut venir après. Il faut que le citoyen africain et congolais comprennent qu’en faisant l’assainissement autour de soi, on lutte contre le paludisme« , a-t-il souligné.