Accusant 8 mois d’arriérés de salaire, les travailleurs de l’ANAC réclament le départ de leur directeur
Les employés de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), ont manifesté ce début de semaine à Brazzaville, pour demander la tête de leur directeur général à qui, ils reprochent une mauvaise gestion de l’entité.
Un concert de casseroles a été organisé ce 27 avril à l’entrée de la direction générale, de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), à Brazzaville par les agents de ladite structure publique.
Au cœur des revendications : huit mois d’arriérés, absence d’assurance santé et la création de trois syndicats parallèles par la direction générale de l’ANAC. Des syndicats qui ont par la suite été destitués par les manifestants, qui demandent désormais la démission du directeur général.
« Les travailleurs de l’ANAC constatent avec amertume, la complicité de l’ensemble du staff dans la mauvaise gestion de Monsieur Dzota, exigent le départ de Monsieur Dzota au poste de directeur général », a déclaré Gilles Tchibinda, représentant du collectif des travailleurs de l’ANAC.
Pour sa part, la direction a interdit aux manifestants et autres individus d’accéder au siège social. Selon elle, cette situation est consécutive à la crise sanitaire de Covid-19 couplée à la crise économique que traverse le pays depuis 2014.
Une raison qui avait déjà été évoquée l’année dernière par la hiérarchie lorsque ces mêmes travailleurs réclamaient deux mois de salaires impayés.
Selon les dirigeants de l’ANAC, la fermeture des frontières nationales les 18 mars au 23 août 2020 suite à la survenance du coronavirus Covid-19 en République du Congo, était à l’origine de ce dysfonctionnement.