Le gouvernement rassure les enseignants de la prise en compte de leurs revendications
Le Vice-premier ministre, chargé de la Fonction publique Firmin Ayessa a patronné une rencontre à laquelle prenaient part le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, et les leaders syndicaux du secteur de l’enseignement. À l’ordre du jour, la question des revendications des enseignants à quelques heures de la reprise de la rentrée scolaire 2020 – 2021.
La plateforme syndicale de l’éducation nationale a soumis au gouvernement un cahier de charge contenant une dizaine de revendications en vue de la rentrée des classes 2020 – 2021 prévue ce lundi 12 octobre 2020.
Au nombre de ces revendications, il y a entre autres, le paiement de plusieurs mois de rappel d’activité, le rétablissement des salaires suspendus des enseignants réintégrés, la publication de tous les textes d’intégration campagne 2019 et la publication des quotas de recrutement campagne 2020.
Des revendications légitimes selon Firmin Ayessa, qui a rappelé la place importante de l’école parmi les priorités du gouvernement. « C’est une démarche légitime,… nous savons tous que les besoins de ce secteur en personnel sont autour de douze mille enseignants [ndlr] », a-t-il affirmé.
« Nous faisons du surplace à cause de la conjoncture économique actuelle ».
Les discussions entre les différentes parties ont permis de remettre à plat les facteurs bloquant de la situation des enseignants à ce jour. Assurant de la prise en compte l’ensemble des revendications qui ont été énumérées par la plateforme syndicale, le gouvernement a invité les enseignants à une évaluation du niveau d’exécution de leurs doléances dans six (6) mois.
Pour l’heure, seul le recrutement de 1200 nouveaux enseignants est en cours d’exécution.
L’Union libre des enseignants bénévoles et prestataires du Congo qui s’est réunie ce dimanche 11 octobre a demandé aux enseignants de vaquer librement à leurs occupations pédagogiques dès ce lundi 12 octobre 2020 à 7h00.
Les syndicats ont rassuré leurs collègues enseignants de l’avancée de leur dossier avant de saluer les efforts du gouvernement et la reprise du dialogue entre les différentes parties.
« Les textes d’intégrations sont en train de sortir, et pour cela on peut dire aux collègues d’aller enseigner. Pour le quota 2020, il ne reste que la signature du Premier ministre et pour cela nous sollicitons sa signature afin que le quota soit notifié et qu’on fasse la sélection pour ceux qui n’ont pas eu leur texte d’intégration. », a noté Gildas Elele président du syndicat des enseignants volontaires.
Le gouvernement a invité les différentes parties au dialogue social dans la résolution de ce différend. Un appel entendu par les syndicats des enseignants qui ont émis le vœux d’une année scolaire 2020 – 2021 apaisée.