Amnesty International demande la libération de Jean-Marie Michel Mokoko
Amnesty International demande aux autorités congolaises de procéder « immédiatement et sans conditions » à la libération du général Jean-Marie Michel Mokoko pour des raisons de santé. L’ONG précise que l’ex Chef d’État-major aurait eu un malaise ce lundi 29 juin.
Alors qu’il purge une peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et de munition de guerre », Jean-Marie Michel Mokoko, ex Chef d’État-major aurait été transféré à l’hôpital militaire de Brazzaville.
Plusieurs sources dont Amnesty International ont annoncé ce jeudi 2 juillet l’état fragile de la santé de l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 en déclarant que ce dernier aurait eu un malaise lundi dernier.
Un de ses avocats, Maître Christian Locko, joint par Radio France International dit être préoccupé par l’état de santé de son client. « En tant qu’avocats, nous demandons sa libération, pour qu’il puisse se faire soigner correctement. » a-t-il déclaré.
Même son de cloche du côté du mouvement des militants et défenseurs des droits humains qui appuie sa demande de libération immédiate par le fait que des cas de contamination au Covid-19 auraient été observés à la Maison d’arrêt de Brazzaville, « il est établi que les personnes âgées sont particulièrement vulnérables à la pandémie du COVID-19, continuer à maintenir en détention le général Mokoko relève d’un mépris du droit à la santé. ».
Toujours selon RFI, le général Mokoko, devrait subir un test Covid-19 ce vendredi.