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La BAD alloue près de 250 milliards FCFA au Congo

Ce lundi 6 mai, la Banque africaine de développement (BAD) a réitéré son engagement financier envers la République du Congo en allouant un financement de 249,6 milliards FCFA, réparti sur quatre domaines prioritaires : les infrastructures routières, l’agriculture, la formation et la gouvernance.

Cette annonce a été faite par la vice-présidente de la Banque africaine de développement (BAD) en charge du Développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Marie-Laure Akin-Olugbade, lors d’une séance de travail avec la ministre en charge de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ce lundi 6 mai à Brazzaville.

L’objectif de cette mission est de renforcer la coopération entre la BAD et le Congo. Il s’agit notamment de discuter des modalités de mobilisation de financements innovants, d’accélérer la mise en œuvre des opérations du portefeuille, d’améliorer leur performance, et de planifier les futurs appuis de la BAD au Congo. 

Des échanges auront également lieu avec l’Institut national de la statistique et un atelier de dissémination de l’évaluation conjointe de la vulnérabilité et de la résilience au Congo est prévu.

♦Lire aussi : La route Congo – Cameroun, livrée à quelques jours de la CAN 

Marie-Laure Akin-Olugbade a souligné l’importance du soutien de la BAD au Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 du Congo.

Nous apportons un soutien à la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026 pour lequel je souhaite féliciter la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, pour l’élaboration et la clarté de cette politique. Nous accompagnons et nous intervenons notamment dans quatre grands domaines : les infrastructures, l’agriculture, la formation et la gouvernance”, a-t-elle déclaré.

La BAD demeure l’un des principaux partenaires de la République du Congo, avec un portefeuille de près de 250 milliards FCFA. Ces dernières années, elle a contribué au financement de projets majeurs tels que la construction de routes d’intégration, comme la route Ouesso-Sangmelima reliant le Congo au Cameroun, la route Dolisie-Ndendé-Doussala vers le Gabon, ainsi que le projet de route devant relier le Congo à la Centrafrique.

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