Hausse des prix : l’opposant Dave Mafoula dénonce “l’indifférence du gouvernement”
Le renchérissement du coût de la vie, la hausse des prix et la protection du pouvoir d’achat des congolais sont entre autres la responsabilité politique du gouvernement, a indiqué le candidat malheureux à l’élection présidentielle de mars 2021, Dave Mafoula, ce jeudi 13 juillet.
Le président du parti politique Les Souverainistes, Dave Mafoula a adressé une lettre ouverte ce jeudi 13 juillet, au Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.
Dans sa correspondance, l’opposant politique relève notamment la situation économique et sociale difficile, qui selon lui, émane de l’augmentation des prix des denrées alimentaires, des différents produits et services, ainsi que de la suppression de certaines subventions étatiques dans des “secteurs élémentaires” de la vie quotidienne des congolais.
“Les congolais assistent avec stupeur à la manière dont votre gouvernement exerce la pression sur eux et sur les entreprises à travers deux leviers : la pression fiscale (impôts et taxes) et la pression inflationniste (hausse des prix)”, a-t-il souligné.
Pour lui, cette situation est consécutive au choix des politiques du gouvernement de la République.
“Excellence Monsieur le Président de la République, je vous invite respectueusement à reconnaître votre responsabilité dans ce qu’est devenu le Congo et à admettre l’idée que les coupables de la régression de notre pays ne sont pas à chercher ailleurs. C’est vous et personne d’autre qui êtes responsable de ce qui nous arrive”, a indiqué le leader des Souverainistes.
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Pour y remédier, Dave Mafoula propose la “réduction du train de vie de l’Etat” comme dit-il un “mécanisme de refinancement de notre économie, sans être contraint par l’option endettement auprès des bailleurs internationaux”. Une suggestion déjà faite, rappelle-t-il lors du dernier scrutin présidentiel.
“Il faut par exemple revoir à la baisse vos rémunérations, celles des ministres et des députés ; les frais de missions, les budget alloués à certaines institutions, etc. Dans mon projet de société j’y suis allé pour des besoins de l’heure, jusqu’à proposer la suppression du Sénat, et des conseils consultatifs nationaux, le temps de remonter la pente ; mais aussi la réduction du nombre de députés (90 au lieu de 151)”, a-t-il recommandé.
A en croire l’opposant politique, “si l’on associe toutes ces mesures à la suppression de certaines exonérations accordées à des entreprises et à certains cadres de l’Etat, à tous les niveaux, je pense courageusement que le pays respirera financièrement.”